Cameroun : 870 carats de diamants bruts exportés en 2020 pour une valeur monétaire de 51,51 millions  FCFA.

Cameroun : 870 carats de diamants bruts exportés en 2020 pour une valeur monétaire de 51,51 millions  FCFA

D’après le 16ème rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), le Cameroun a exporté 870,55 carats de diamants bruts en 2020. Ce qui équivaut à une valeur monétaire de 51,51 millions de FCFA.

La quantité de diamant exportée en 2020 a connu une hausse de 24% comparativement aux 654 carats enregistrés en 2019.
Cette embellie est à l’actif des pouvoirs publics. En effet, grâce aux équipements mis à disposition du secrétariat national permanent du processus de Kimberley (Snppk), l’or ou les diamants peuvent être aisément tracés, notamment dans les aéroports.

Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine

https://t.me/LACEMAC

Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android

http://bit.ly/lacemac

Pour iOS

https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145

En matière de production de diamants, le Cameroun dispose d’un important potentiel. Ce pays d’Afrique centrale possède « 41 occurrences de diamants alluvionnaires, un important potentiel de diamants alluviaux sur la ligne transfrontalière Batouri, Yaoundé, Ebolowa et une estimation du potentiel diamantifère alluvionnaire entre 3 et 5 millions de carats », en se fiant aux données du secrétariat national permanent du processus de Kimberley. De surcroît, les pierres précieuses provenant du Cameroun sont particulièrement prisées par les diamantaires belges et émiratis.

Le processus de Kimberley est un mécanisme international mis en place par l’ONU en 2003. Il vise à assurer la traçabilité des diamants commercialisés dans le monde, afin d’éviter que ces pierres précieuses servent à financer des guerres dans divers foyers de tension sur la planète. 76 pays participent à ce processus dans le monde entier.

Au Cameroun, le processus de Kimberley a permis entre autres l’amélioration du suivi de la traçabilité des diamants bruts des mines au SNP/PK, la création d’un commerce de diamants plus transparent, l’augmentation des revenus de l’Etat.