Vie chère au Gabon : Les assises nationales ont démarré
Longtemps annoncées, les assises nationales contre la vie chère ont démarré au Gabon ce mercredi 12 avril 2023. Elles ont été lancées officiellement par le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Décidées par l’Exécutif, les assises nationales contre la vie chère doivent permettre de « mener à bien le combat contre la vie chère et soutenir durablement le pouvoir d’achat des ménages gabonais, notamment celui des couches les plus vulnérables », résume gabonreview.
Lesdites assisses qui se tiennent au ministère de l’Economie et de la Relance, mobilisent toutes les couches. La parole sera donnée aux administrations, aux opérateurs économiques, aux commerçants et aux ménages « afin de recueillir leurs perceptions du phénomène de la vie chère au niveau local et de proposer des solutions à court, moyen et long terme pour lutter efficacement contre ce phénomène », indique le journal.
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Le premier reste optimiste en tout cas. «Nous sommes restés trop techniques. J’espère que ces assises vont un peu redescendre sur terre et nous parler du quotidien des Gabonais, car c’est de ça qu’il s’agit. Les hautes instructions du président de la République visent à trouver des solutions pour alléger le panier de la ménagère. Ce que nous attendons en tant que gouvernement ce n’est pas seulement une litanie des mesures, mais des propositions concrètes que nous pourrons mettre en œuvre dans l’immédiat et que nous mettrons en œuvre à court, moyen et long termes», a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Des travaux en atelier sont prévus pour examiner les différentes propositions. A la fin, « des décisions seront prises par le gouvernement», a annoncé René Ndemezo’Obiang, ministre de la Lutte contre la Vie chère.
La question de la vie est un phénomène mondial. Il est dû entre autres aux facteurs conjoncturels tels que la guerre en Ukraine et la relance post Covid-19. En réponse, le gouvernement d’Ali Bongo a pris des mesures dont le blocage des prix des produits pétroliers à la pompe, la subvention du prix de blé, la gratuité des transports en commun dans le Grand Libreville et la mise en place d’une mercuriale des prix des produits alimentaires, énumère gabonreview qui reconnaît néanmoins, que ces mesures restent insuffisantes.
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