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18 mai 2024
Société

Sécurisation de l’Adamaoua : une centaine de gendarmes bientôt déployés, appel à la collaboration des populations locales

Sécurisation de l’Adamaoua : une centaine de gendarmes bientôt déployés, appel à la collaboration des populations locales

Le gouvernement prend au sérieux la sécurité dans l’Adamaoua, une des dix régions du Cameroun, la troisième par sa taille et qui fait frontalière avec le Nigéria à l’ouest et la République centrafricaine à l’est. Environ 100 gendarmes ont suivi un recyclage et sont en attente d’être déployés dans cette zone montagneuse qui délimite le Cameroun forestier du sud et les savanes du nord.

Cette mission s’inscrit dans le cadre de l’opération Adamaoua-Nord (Adano) destinée à lutter contre le grand banditisme rural dans ces deux régions. Ce phénomène s’y manifeste souvent par des prises d’otages avec demandes de rançons, les coupeurs de route, le vol de bétail et des trafics illicites.

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« Il se trouve malheureusement qu’on observe çà et là, des poches de résistance de ce phénomène, en l’occurrence dans le vaste département du Mayo-Rey et plus précisément dans l’arrondissement de Touboro. Des poches de résistance malheureusement entretenues par des complicités locales, ce qui est vraiment dommage », déplore le général Pierre Louba Zal, commandant de la troisième région de gendarmerie lors du lancement de la 8e phase de l’opération Adano en début du mois de novembre.

Soutien de la population

Cette mission vient à point nommé, explique tienne Ludovic Mgbwa, préfet du département du Djerem. « Cette mission a pour vocation de réduire toute forme de menace au cours de cette période propice à la mobilité des bandes armées et, surtout, préserver la vie de nos hommes parce que l’essentiel pour nous est de minimiser les pertes dans le cadre des interventions que nous menons », a-t-il déclaré, rapporte le site stopblablacam.com/.

Le gouvernement ne compte pas que sur ces éléments mais aussi sur la collaboration des populations locales. Le constat est que, souvent les ravisseurs qui proviennent pour la plupart des pays voisins – le Tchad et la République centrafricaine (RCA) bénéficient de leur complicité.

« Pour qu’une action de sécurisation soit efficace sur le terrain, il nous faut le soutien de la population. Sans la population, vous pouvez avoir les militaires les mieux formés au monde, les gendarmes les plus aguerris, les résultats seront toujours mièvres », a exhorté le secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, Landry Galax Etoga, lors d’une intervention au Parlement.

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