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24 novembre 2024
Economie

Cameroun : 260 milliards FCFA de la Banque mondiale pour le projet de Bus Rapid Transit de Douala

Cameroun : 260 milliards FCFA de la Banque mondiale pour le projet de Bus Rapid Transit (BRT) de Douala

 Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé en faveur du Cameroun, un prêt d’un montant de 260,8 milliards de FCFA pour le projet de Bus Rapid Transit (BRT) de Douala, selon les informations rapportées par Investir au Cameroun. Sur cette enveloppe, 125,6 milliards FCFA seront pourvus par la BIRD, guichet non concessionnel de la Banque mondiale, tandis que le guichet concessionnel (IDA) décaissera 135,2 milliards FCFA.

Le financement de la Banque mondiale couvre 77,8% du coût global du projet chiffré à 335,3 milliards FCFA. 62,1 milliards seront mobilisés grâce à des partenariats public-privé (PPP) et 12,4 milliards viendront du gouvernement du Cameroun (fonds de contrepartie).

La construction du réseau BRT engloutira 291,9 milliards FCFA, soit 87% de l’enveloppe totale. Il s’agira notamment de construire 28 km de voies dédiées aux bus entièrement séparées avec des échangeurs, 44 stations, quatre terminaux, des égouts, un système d’approvisionnement en eau, l’éclairage public ; d’acheter des bus ou de mettre en place un système de gestion du trafic. Le reste du financement sera consacré à l’aménagement urbain autour des stations BRT, au renforcement des capacités institutionnelles et professionnelles des opérateurs de transports publics existants, de même qu’à la gestion du projet.

Ce projet pour lequel la Banque mondiale a dû revoir à la hausse ses engagements initiaux, écrit le média, est d’un grand intérêt pour la mobilité dans la ville de Douala. Ceci, dans la mesure où «le réseau de bus (y) est (…) inefficace et représente moins de 1 % des déplacements », selon les analystes de cette institution de Bretton Woods. Une réalité qui, à en croire les mêmes sources, contraint les populations à se rabattre sur « la marche, les taxis ou les modes de transport informels tels que les mototaxis, qui restent considérés comme peu sûrs et onéreux ».

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