10.7 C
New York
12 mai 2024
Société

RD Congo : Indignation générale contre une vidéo montrant des miliciens fouettant femmes et enfants en public à Salamabila

RD Congo : Indignation générale contre une vidéo montrant des miliciens fouettant femmes et enfants en public à Salamabila

L’indignation est générale en République démocratique du Congo. En cause, des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux montrant de présumés miliciens Malaika en train de fouetter des habitants de Salamabila, dans le territoire de Maniema.

Les victimes sont aussi bien des hommes, filles, femmes que des enfants. Les députés et sénateurs ont vivement protesté auprès du ministre des droits humains, rapporte le web média Actualités.CD
Le Président de la société civile du Maniema, Stéphane Kamundala y voit un acte “crapuleux et ignoble’’. « Les fouets administrés à une fillette innocente, on ne sait pas si elle va vivre ou pas’’, a-t-il déploré dans une déclaration samedi.

Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine

https://t.me/LACEMAC

Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android

http://bit.ly/lacemac

Pour iOS

https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145

L’ancien Premier ministre et sénateur Matata Ponyo, originaire du territoire de Kabambare, appréhende aussi ces vidéos dans les termes les plus durs. Il n’hésite pas à parler d’esclavagisme en plein XXIe siècle. « C’est inacceptable de voir les filles et femmes de Salamabila, au Maniema, être fouettées nues comme à l’époque de l’esclavage », a-t-il condamné. « Le gouvernement central et le gouvernement provincial se doivent de prendre des mesures devant garantir la protection et la sécurité des citoyens »’, a-t-il enfin insisté dans un tweet.

Qu’est-ce qui a bien pu conduire à ces exactions sur des êtres humains ? « Au stade actuel, la cause de cette torture n’est pas connue », informe le site d’information local. L’opinion publique réclame des enquêtes et sanctions à l’encontre des auteurs.

Certitude

Ce dont on est certain dans le pays, c’est que la région où les actes se sont produits est le théâtre de l’insécurité. En effet, le web média apprend que deux factions rivales de la milice Malaika se s’y affrontent. Ils ne sont donc pas à leurs premières exactions.

« Le sud de la province du Maniema connaît, depuis 2016, un activisme des groupes armés avec la présence de plusieurs factions de la milice Malaïka. Ce groupe armé, constitué des populations autochtones, mènent des attaques, tueries et kidnapping », écrit l’auteur. Mais que veulent-ils ? « Ils protestent contre le non-respect du cahier de charge signé avec Namoya Mining, filiale de Groupe Banro Corporation, une société de droit canadien. La firme a annoncé en Juin 2020 avoir vendu sa mine d’or de Namoya à Shomka Resources Ltd, dans laquelle la société chinoise Baiyin International Investments détient une participation minoritaire ».

ActualitésCD apprend également que les deux factions rivales de la milice Malaika, qui avaient signé en juillet 2021 un acte d’engagement pour la promotion de la paix à Salamabila, sont attente du processus de désarmement.

Plus d'articles dans le flux

Guinée équatoriale : colère du vice-président de la République contre les entreprises d’entretien des infrastructures publiques

LA RÉDACTION

RDC : plus de 300 Forces démocratiques alliées, ADF neutralisés et 350 villages récupérés en 2 ans par l’état de siège

LA RÉDACTION

Gabon : reprise de la coopération avec la Banque mondiale

LA RÉDACTION

Laisser un commentaire