Projet de pipelines de l’Afrique centrale : 6 500 km d’oléoducs pour assurer l’approvisionnement en énergie
Les pays de la sous-région Afrique centrale (le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Tchad, le Congo et la République démocratique du Congo) projettent de construire un réseau d’oléoducs pétroliers de 6 500 km d’ici 2030.
Nommé Central African Pipeline System (CAPS), cette infrastructure est destinée à « assurer la survie et l’approvisionnement en hydrocarbures des différents pays de l’Afrique centrale ». Le projet a été présenté lors d’une récente table ronde par Gabriel Mbaga Obiang Lima ministre équatoguinéen des Mines et des Hydrocarbures.
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Il s’agit d’un réseau de trois gazoducs d’environ 6 500 kilomètres comprenant des dépôts de stockage, des terminaux de gaz naturel liquéfié, des raffineries et des centrales électriques au gaz.
« La mise en place d’un système d’oléoducs ne sert pas seulement à exporter du pétrole brut, mais aussi de l’essence, du gaz et d’autres produits pétrochimiques.
La beauté d’un système d’oléoducs est qu’il favorise l’éclosion de zones industrielles ; parce que lorsque vous avez une zone industrielle, vous pouvez exploiter le brut pour l’électricité, pour la pétrochimie et les coûts sont extrêmement faibles parce que l’infrastructure est déjà en place » a fait savoir Gabriel Mbaga Obiang Lima rappelé l’utilité de l’infrastructure.
Et de préciser que « l’Organisation africaine des producteurs de pétrole travaille déjà avec un cabinet de conseil pour toute l’étude du projet et que la prochaine réunion aura lieu au Tchad en novembre 2023 pour impliquer davantage de pays ».
Par ailleurs, le ministre équatoguinéen des Mines et des Hydrocarbures a indiqué le rôle important du Gabon dans l’initiative compte tenu de sa grande expérience en matière de soutage pétrolier.
Le CAPS a déjà reçu l’adhésion des chefs d’Etat des pays concernés.