
RDC : Le gouvernement agit fermement pour restaurer l’ordre et la légalité face aux agissements de Joseph Kabila et de son entourage
Dans une démarche résolue visant à réaffirmer l’autorité de l’État et à garantir le respect de la loi, le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a significativement intensifié ses actions à l’encontre de l’ancien président Joseph Kabila et de son cercle rapproché. Suite à la décision de suspendre les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) sur l’ensemble du territoire national, des informations révèlent la mise en œuvre de plusieurs arrêtés ministériels, prélude à des mesures de plus grande envergure concernant les biens, les avoirs financiers et la liberté de mouvement de plusieurs figures politiques.
La signature par le ministre de l’Intérieur d’arrêtés ministériels formalisant la suspension des activités du PPRD constitue une étape nécessaire et proportionnée face à des agissements qui, selon des sources gouvernementales, mettent en péril l’ordre public et la stabilité institutionnelle. Cette mesure préventive, qui pourrait être étendue à d’autres formations politiques, s’inscrit dans une logique de protection de l’État de droit.

Le gouvernement souligne avec insistance les obligations inhérentes au statut d’ancien président, obligations qui auraient été transgressées. « Kabila est astreint à des obligations par son statut d’ancien président. Nous sommes l’État, nous avons nos services. Il est sorti du pays clandestinement et est rentré clandestinement », a déclaré une source gouvernementale, suggérant des manquements graves aux protocoles et aux lois de la République. Cette insistance sur le respect des responsabilités liées à une haute fonction de l’État témoigne de la volonté gouvernementale de mettre fin à toute forme d’impunité.
Les préoccupations du gouvernement ne s’arrêtent pas là. Un haut responsable politico-sécuritaire a mis en lumière des liensTroublants entre certains acteurs politiques et des mouvements basés à l’est du pays, précisément à Kigali et Goma. Ces allégations soulèvent des questions sérieuses quant à d’éventuelles tentatives de déstabilisation et justifient une vigilance accrue de la part des autorités congolaises pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale et de la sécurité nationale.
Le ministère de la Justice a clairement indiqué que la phase des enquêtes préliminaires touche à sa fin et que des actions judiciaires concrètes seront entreprises dans les prochains jours. La saisie des biens identifiés, des avoirs et des comptes bancaires des personnes impliquées est annoncée comme une mesure inéluctable pour garantir la justice et la transparence. De plus, des restrictions de sortie du territoire ont été imposées, signalant la détermination du gouvernement à ce que ces individus répondent de leurs actes devant la justice congolaise. « Tous les biens identifiés, avoirs et comptes bancaires seront concernés par la saisie. Des personnes ont été identifiées. Ils ne pourront pas quitter, jusque-là, le pays. Il y aura des procès », a affirmé avec fermeté le ministre de la Justice, Constant Mutamba.
