Marché financier de la CEMAC : le Gabon lève 175 milliards FCFA pour relancer son économie
Le Gabon a levé sur le marché financier de la Cemac, 175 milliards de Fcfa, soit l’intégralité du montant recherché. L’emprunt obligataire dénommée « EOG 6,25% NET 2022-2028 » avait été lancé le 20 octobre 2022 et a été clôturé huit jours plus tard.
Les contributeurs sont aussi bien Africains que, étrangers. Ils proviennent entre autres du Cameroun, Tchad, France, Centrafrique, et des États-Unis. La part des personnes morales (Banques, Assurances, organismes de retraite, Sociétés…) s’élève à (96,46%), soit 168,7. Quant aux personnes physiques, elles y ont souscrit à hauteur de 6,2 milliards (3,54%).
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« Rémunéré au taux annuel de 6,25% avec un différé d’un an, les 17,5 millions de titres émis seront cotés à la BVMAC, la bourse régionale de la Cemac, en vue de permettre à leurs détenteurs de les céder facilement et dégager éventuellement des plus-values », indique EcoMatin.
Dans cette aventure sur le marché régional, l’Etat du Gabon a pu bénéficier du soutien des « banques d’affaires majoritairement camerounaises », relève EcoMatin. La plateforme de l’actualité économique précise par ailleurs que « cette levée de fonds a été arrangée par Ess Bourse, Cbc Bourse, Africa Bright, Bgfi Bourse et Banque atlantique ».
Relance économique
Les 175 milliards de Fcfa mobilisés sont dédiés au financement du plan triennal (2021-2023) du Gabon, un vaste programme étatique de relance de l’économie affaiblie par les crises économique et sanitaire. Dans le cadre de ce programme, le Gabon d’Ali Bongo a prévu des projets inscrits au titre du « plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise (Pat). Aussi, cette enveloppe va-t-elle permettre à l’État gabonais de titriser une partie de ses créances bancaires et commerciales (75 milliards).
« Afin de préserver l’avancement des projets prioritaires du Pat, les créances primordialement titrisées dans le cadre de cette opération sont celles issues des projets d’infrastructure et réhabilitation », renseigne le ministre gabonais de l’Economie, Nicole Lydie Roboty dans un communiqué consulté par EcoMatin.