15.7 C
New York
16 mai 2024
Société

Marche de l’opposition en RDC : Plus d’une dizaine de militants interpellés et 2 blessés graves

Marche de l’opposition en RDC : Plus d’une dizaine de militants interpellés et 2 blessés graves

La marche de l’opposition de ce samedi 20 mai à Kinshasa, autorisé par le gouverneur de la ville a été dispersée par la police nationale congolaise pour non-respect de l’itinéraire imposé par les autorités. Selon le média congolais 7sur7, le bilan fait état de plus de 14 militants interpellés et 2 blessés graves, entre la vie et la mort.

Des militants d’opposition, rassemblés samedi 20 mai dans un quartier populaire de Kinshasa pour une marche autorisée, ont été réprimés par la police qui leur reprochait de n’avoir pas respecté l’itinéraire établi par les autorités congolaises. Elle n’a pas excité a fait usage de gaz lacrymogènes.
Une centaine de manifestants se tenaient sur Kianza, une artère stratégique du centre de la capitale de la République démocratique du Congo, un itinéraire non autorisé par le gouverneur, scandant des slogans hostiles au pouvoir en place.

Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine

https://t.me/LACEMAC

Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android

http://bit.ly/lacemac

Pour iOS

https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145

Ces manifestants répondaient à l’appel des opposants, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga, candidats déclarés à la présidentielle de décembre.
Les quatre figures de la mobilisation se sont retrouvées peu avant 10h00 sur la même avenue non autorisée mais ont été empêchés par la police de lancer la marche.

S’en est suivie de longues discussions, la tension est rapidement montée puis la police a lancé des gaz lacrymogènes et procédé aux interpellations musclées de plusieurs personnes.
Le ministre congolais des Droits humains Albert-Fabrice Puela a, dans un communiqué, condamné « les actes de répression » et de « brutalité » contre les manifestants y compris des « mineurs ». « Nous exigeons de la justice des enquêtes urgentes pour que les responsabilités soient établies sur les différentes violations » constatées, a-t-il ajouté.

Au cours d’une conférence de presse tenue après la répression de leur marche par la Police, Matata Ponyo a dénoncé l’interpellation de plus de 14 militants. Dans la foulée, il a exigé la libération sans condition de ces manifestants.
Les leaders de l’opposition ont par ailleurs annoncé que deux blessés graves ont été enregistrés. Selon Augustin Matata Ponyo, ils seraient même entre la vie et la mort.
Pour rappel, le gouverneur de la ville n’avait retenu qu’un seul itinéraire pour la marche de l’opposition. Il partait du Rond-point Sakombi à la place YMCA dans la commune de Kalamu.
Cependant, les leaders de l’opposition ont tenu à démarrer leur marche au niveau de Super Lemba. Chose que la Police n’a pas permise. Ce qui a conduit à l’intervention « brutale » des forces de l’ordre pour étouffer toute manifestation.
« S’ils veulent marcher, qu’ils respectent les itinéraires et on va les encadrer. En dehors de cela, ils vont trouver la Police sur leur chemin. La police a toujours été neutre. Tout celui qui ne va pas respecter les itinéraires, qu’il soit de l’Opposition ou de la Majorité, va trouver la Police sur son chemin », avait prévenu le commandant de la PNC/Kinshasa.

Plus d'articles dans le flux

Les assureurs gabonais signent une convention de règlement de sinistres automobiles pour faciliter les paiements

LA RÉDACTION

Cameroun : le gouvernement rassure de la disponibilité des produits alimentaires en cette fin d’année

LA RÉDACTION

RDC : assassinat de l’ex-ministre Chérubin Okende, le premier suspect mis aux arrêts et l’arme du crime retrouvée

LA RÉDACTION

Laisser un commentaire