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16 mai 2024
Cryptomonnaie

BITCOIN ET SUCCESSION : TRANSMETTRE EFFICACEMENT SES CRYPTOS À SES HÉRITIERS

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BITCOIN ET SUCCESSION : TRANSMETTRE EFFICACEMENT SES CRYPTOS À SES HÉRITIERS
Bientôt LA REGLEMENTATION EN ZONE CEMAC DONNERA LA POSSIBILITÉ À TOUS DE DEVENIR PSAN, PENSEZ À UTILISER DES APPLICATIONS APPROPRIÉES, SI NON….. L’HECATOMBE.

BITCOIN

Bitcoin, Limocoin, Etherum etc….  vous rend propriétaire de votre argent, mais aussi responsable de sa succession. Voyons dans cet article quel problème pose la transmission de crypto-monnaie et comment on peut le résoudre.

LE LIEN ENTRE LIBERTÉ ET RESPONSABILITÉ

On entend souvent que le Bitcoin est la monnaie de la liberté et qu’il garantit la pleine propriété de ses fonds. Or, il est aussi la monnaie de la responsabilité.
La responsabilité est le fait de répondre de ses actes, d’en supporter les conséquences. Elle est généralement intrinsèquement liée à la liberté. Si une personne est libre de faire quelque chose, il est logique qu’elle en assume les conséquences. À l’inverse, si une personne n’est pas libre de faire quelque chose, alors elle n’a pas à répondre de ses actions.

De nos jours en Occident, nous avons un peu tendance à oublier ce lien nécessaire. Nous voulons le beurre et l’argent du beurre. Nous voulons à la fois être libres de choisir notre mode de vie et disposer d’un système de santé égalitaire et gratuit, alors que notre santé dépend spécifiquement de ce mode de vie (et des excès qui sont commis). Nous voulons que la sécurité de l’emploi soit assurée par des contraintes légales et des subventions publiques, mais nous voulons également pouvoir démissionner à tout moment. Nous voulons que l’État garantisse notre pouvoir d’achat, mais aussi qu’il crée de la monnaie pour sauver l’économie.

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Ainsi, la responsabilité tombe de plus en plus dans l’oubli. Avec les interventions étatiques et les multiples assurances, nous faisons de moins en moins attention aux conséquences de nos actions. Cela nous plonge dans une situation perverse où nous sommes à la fois irresponsables individuellement, mais responsables de tout collectivement. Et cette disparition de la responsabilité est utilisée pour justifier de plus en plus de restrictions de la liberté.
Cela est particulièrement vrai dans le domaine financier, où l’effacement de la responsabilité individuelle s’accompagne d’une réglementation drastique. Le système bancaire (avec lequel vous êtes contraint d’interagir si vous voulez recevoir certains paiements, comme des salaires) vous offre ainsi de nombreuses garanties au prix d’un contrôle systématique de votre compte. Ainsi si votre banque est obligée de vous rembourser en cas de paiements frauduleux réalisés avec votre carte bancaire. Elle peut également bloquer un virement ou geler votre compte.
Avec Bitcoin, c’est différent. Vous êtes responsable de votre argent et de sa mise en sûreté. S’il se fait voler, vous devrez accepter la situation et essayer de retrouver le voleur. Si vous perdez vos accès, personne ne pourra venir vous aider. Mais vous êtes libre d’utiliser vos fonds comme vous l’entendez.
Bitcoin est ainsi un appel à la responsabilité individuelle, et cela vaut en particulier pour l’héritage.

L’HÉRITAGE CRYPTOMONÉTAIRE

L’héritage est un problème pour Bitcoin et la crypto-monnaie, dans le sens où il rend la transmission beaucoup plus complexe.
Dans le monde traditionnel, la succession peut se faire par l’appréhension directe de la chose. Même si celle-ci est soumise à une série de règles plus ou moins compliquées selon le pays, l’action en soi n’a rien d’insurmontable pour l’héritier. De même, les biens numériques gérés par des tiers impliquent généralement l’interaction avec ce tiers. Par exemple, il suffira de demander les fonds du défunt à sa banque pour qu’elle procède au règlement lors de la succession.

Avec Bitcoin, la tâche devient bien plus difficile. Bitcoin permet en effet à l’utilisateur de disposer de la pleine propriété des fonds par la connaissance exclusive de ses clés privées. Cela implique qu’il doit garder cette information secrète, même de ses proches, afin de garantir la possession souveraine de ses bitcoins. La problématique principale réside donc dans le moyen de transmettre cette clé « après la mort », sans pour autant la révéler « avant ».
En outre, même dans le cas où les héritiers ont accès aux dites clés privées (notamment sous la forme de phrases mnémotechniques de 12 ou 24 mots), il leur faut faire les manipulations nécessaires pour procéder au transfert des fonds, ce qui augmente le risque de perte ou de vol. Pour beaucoup de gens aujourd’hui, la récupération de fonds en cryptomonnaies relève du parcours du combattant.
Cependant, beaucoup de bitcoiners et crypto-enthousiastes n’ont jamais songé à ce problème, l’écartant souvent en pensant qu’ils s’en occuperont plus tard ou qu’ils se sépareront de leurs bitcoins avant de mourir, voire qu’ils vivront éternellement.
Certes, la perte de bitcoins ne constitue pas une faille du système. Comme l’écrivait Satoshi Nakamoto, « les pièces perdues ne font qu’augmenter légèrement la valeur des pièces des autres » et cette perte peut être considérée comme « un don à tous » par déflation naturelle de la monnaie.
Toutefois, cette perte pose un problème éthique. Vous avez hérité de vos ancêtres. Pourquoi cette transmission devrait-elle être interrompue parce que vous n’avez pas pris le temps de l’organiser ? Ne voudriez-vous pas que vos proches reçoivent votre richesse en cryptomonnaie s’il vous arrivait quelque chose ?
Ainsi, souvenez-vous que vous allez mourir, et préparez votre héritage en main dès maintenant !

UN PLAN DE SUCCESSION POUR VOS CRYPTOMONNAIES

Le modèle le plus réputé pour assurer la succession de vos cryptomonnaies après votre décès est celui défini par Pamela Morgan en 2018, dans son ouvrage « Cryptoasset Inheritance Planning ». Pamela Morgan a pris le temps de bien réfléchir aux tenants et aboutissants de l’héritage afin de satisfaire les clients de son cabinet de droit spécialisé dans les crypto-actifs. Elle vous propose dans son livre de mettre en place un plan de succession que nous allons détailler ici.
Celui-ci consiste à écrire une lettre à ses proches qu’ils liront après votre mort. Cette lettre doit contenir la description des étapes nécessaires pour parvenir à récupérer votre cryptomonnaie. Typiquement, elle ressemblera à : « Bonjour… Je vous aime… J’ai des cryptomonnaies… Faites attention… Voici les instructions… ». Soyez bref ! Il ne s’agit pas d’un testament décrivant vos dernières volontés. La lettre sera placée dans une enveloppe fermée.
Le plan doit être adapté à vos exigences, votre niveau technique et la quantité de bitcoins et de cryptomonnaies que vous possédez. La simplicité doit être le maître mot. Il ne s’agit pas de mettre en place une énigme complexe à résoudre pour accéder à votre trésor. Le plan doit être suffisamment précis pour que vos héritiers puissent récupérer vos bitcoins sans trop de réflexion, mais aussi suffisamment vague pour garantir une certaine sécurité face à un acteur malveillant.
D’abord, sélectionnez à l’avance le lieu de conservation de la lettre. Celui-ci doit être théoriquement inaccessible à autrui tant que vous êtes vivant, mais qui sera probablement fouillé après votre mort. Par exemple, on peut placer le document dans un coffre-fort personnel, dans un coffre en banque ou chez un notaire. Si vous ne l’avez pas déjà fait, choisissez également les lieux où conserver de vos sauvegardes, c’est-à-dire vos phrases de récupération et vos clés privées écrites sur des feuilles de papier ou sur d’autres supports.

Ensuite, sélectionnez des auxiliaires. Ce seront les personnes en charge d’aider vos héritiers en leur donnant des conseils techniques et/ou légaux. Deux ou trois auxiliaires suffisent. Ils doivent être méticuleusement choisis de sorte à éviter tout abus dans le processus. Faites une liste de ces personnes en spécifiant le degré de confiance que vous leur accorder, leur niveau technique et le moyen de contact. Vous pouvez y ajouter un élément d’identification, comme une photographie, pour aider vos héritiers à ne pas être trompés.
Par exemple, ici, j’ai choisi deux personnes pour servir d’intermédiaires dans mon plan : un ami proche, qui connaît Bitcoin et a déjà manipulé un portefeuille, mais qui ne maîtrise pas forcément les détails derrière la dérivation des clés et des adresses ; et une connaissance du cyberespace à qui je fais un peu moins confiance, mais qui a une grande connaissance technique de Bitcoin.

D’après nos recherches, nous avons constaté que l’application Liyeplimal donnait aussi la possibilité à ses
De protéger leur actif en cliquant sur le module Transfer ownership.
Pensez y, ne l’oubliez jamais car la mort peut arriver à tout moment.

Le but de ce plan est que vous laissiez quelque chose à vos héritiers en cas d’accident. Alors faites-le dès maintenant !

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