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11 juillet 2025
Gouvernance localePolitique

Contributeur : Parole à un jeune homme d’affaires camerounais face à l’élection présidentielle 2025

“Je m’appelle Fabrice T., j’ai 34 ans, je dirige une PME dans le secteur du digital et de l’agro-transformation entre Douala et Yaoundé. Aujourd’hui, je souhaite prendre la parole, non pas en tant qu’expert politique, mais en tant que citoyen, entrepreneur, et père de famille. Car ce qui se passe dans notre pays m’interpelle profondément.”
« Ce que je pense de la politique au Cameroun »
Je suis d’une génération qui a grandi entre résignation et espoir. Pendant longtemps, la politique a semblé ne concerner que les “politiques” eux-mêmes. Mais aujourd’hui, je pense qu’on ne peut plus se contenter de rester observateurs.
La situation économique, la qualité de nos institutions, la sécurité… tout dépend des choix politiques. Or, depuis quelques mois, je constate un climat très particulier :
  • Démissions en série, cadres qui quittent un parti pour un autre,
  • Tensions internes au RDPC qui, quoi qu’on en pense, a structuré la vie politique depuis 40 ans,
  • Jeunes leaders qui émergent, avec parfois des discours intéressants, mais souvent sans véritable projet économique solide derrière.
« Ce que je pense des élections à venir »
Les élections présidentielles de 2025 sont cruciales. Ce ne sera pas une élection comme les autres. Pour une raison simple :
Le Cameroun est à un tournant.
Nous avons besoin de stabilité, mais aussi d’ouverture. Ce pays ne peut pas continuer à tourner en rond. Et l’enjeu pour moi est clair :
  • Garantir un climat favorable aux affaires,
  • Protéger les acquis sociaux,
  • Redonner confiance à la jeunesse.
Si ces trois conditions ne sont pas réunies, aucun programme ne tiendra.
« Mon choix parmi les candidats »
Parler de Paul Biya, c’est toujours délicat (C’est notre papy, on doit le protéger car c’est un monument historique du cameroun, qu’on le veule ou non). Je respecte son parcours, mais aujourd’hui, je pense que le pays a besoin d’une transition maîtrisée. Continuer avec un leadership aussi âgé serait une erreur, sauf si c’est pour accompagner un passage de relais structuré.
Parmi les candidats déclarés, j’observe avec intérêt certains profils :
  1. Des figures indépendantes, jeunes, mais souvent peu crédibles économiquement ;
  2. Des anciens du système qui se repositionnent… avec des discours séduisants, mais parfois flous.
Personnellement, je me positionne pour un leadership qui rassemble et qui rassure, ni trop révolutionnaire, ni trop conservateur.
Pas de nom précis aujourd’hui, car je reste encore dans l’observation. Mais je peux dire clairement :
Je soutiendrai celui qui mettra l’économie, l’entrepreneuriat local et la jeunesse au cœur de son programme.
“Je lance donc un appel : que chaque jeune Camerounais, chaque entrepreneur, chaque travailleur prenne part à ce débat. Pas seulement par des commentaires sur Facebook, mais en vérifiant son inscription, en votant, en contribuant de manière réelle au changement.”
Vous aussi pouvez participer à ce débat en cliquant ici: https://forms.gle/AXEEi9ZCa2wt3wn6A

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