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1 juillet 2025
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Tempête politique à Yaoundé : les piliers de l’UNDP quittent le navire, sauf un!

BREAKING NEWS : TEMPÊTE À L’UNDP ! BELLO BOUBA Maïgari et Aboubakar Jettent l’Éponge, Mais Rose Dibong Tient Bon : « Je Suis Ministre de la République ! »


C’est un séisme politique qui vient de frapper de plein fouet le gouvernement camerounais et l’UNDP. Dans un mouvement brutal révélé en exclusivité, deux poids lourds du parti, Bello Bouba Maïgari, Ministre d’État chargé du Tourisme et des Loisirs, et Nana Aboubakar, Ministre Délégué auprès du Ministère de l’Environnement, ont officiellement remis leurs lettres de démission au Premier Ministre.

Cette double défection, brutale et coordonnée, envoie un signal sans équivoque : l’UNDP traverse une crise majeure de confiance au sein même de l’exécutif. Le parti du président Bello Bouba Maïgari lui-même semble se fissurer sous la pression de tensions internes ou de divergences stratégiques fondamentales avec la majorité présidentielle. Les raisons immédiates de ce départ en rafale ne sont pas encore totalement éclaircies, mais l’impact est immédiat et retentissant. C’est la crédibilité même de la participation de l’UNDP au gouvernement qui est mise à mal.

Mais au cœur de cette tempête, une voix résiste. Une seule. Alors que la vague de désistements emporte les siens, Rose Dibong, cadre de ce parti par ailleurs Secrétaire d’État auprès du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain, reste debout, immobile, inébranlable. Contactée dans la foulée de ces démissions fracassantes, sa réponse fuse, claire comme un coup de canon dans le brouillard politique : « Je ne quitterai pas le Gouvernement. »

 

Sa déclaration, brève et cinglante, est un acte de courage politique et un défi lancé à ses propres camarades de parti. Elle ne s’arrête pas là. Rose Dibong enfonce le clou avec une argumentation implacable, ancrée dans la légalité républicaine :« Le décret c’est le décret… Je suis ministre de la République et non Ministre de l’UNDP. »

Puis, elle précise sa pensée, dessinant une ligne de fracture nette au sein de l’UNDP : « Mon Président du parti a son décret qui l’a nommé, et « moi aussi j’ai mon décret« . Elle enfonce en disant: « C’est lui qui est candidat pas moi. »

Ces mots sont un électrochoc. Madame Dibong trace une frontière claire entre son appartenance partisane et sa fonction gouvernementale. Elle se revendique d’abord serviteur de l’État, nommée par un décret présidentiel, et semble considérer que la décision de son président de parti de quitter le gouvernement est personnelle, ne l’engageant pas elle-même. C’est un acte de loyauté assumée envers la République plutôt qu’envers une consigne partisane en pleine tourmente.

Cette position solitaire de Rose Dibong est hautement symbolique et lourdement politique :

1. Un camouflet à la direction de l’UNDP : Sa décision de rester contredit ouvertement la ligne apparemment suivie par les autres ministres du parti, dont son président. Cela jette une lumière crue sur les divisions profondes qui minent l’UNDP.
2. Un message fort à la Présidence de la République : En affirmant sa fidélité à son poste et au décret qui l’y a placée, elle affiche une loyauté directe à l’institution présidentielle et au gouvernement dans sa forme actuelle.
3. Le courage de l’isolée : Rester seule de son parti au gouvernement est une position extrêmement inconfortable, exposée aux critiques des siens comme à la méfiance potentielle des autres composantes de la majorité. Cela demande un sacré courage politique.

Cette séquence est bien plus qu’une simple nouvelle de démissions. C’est un drame politique en trois actes : la chute des piliers, la rébellion silencieuse, et la résistance farouche d’une femme seule face à la tempête. Les démissions de Maïgari et Aboubakar sonnent comme un glas pour l’unité de l’UNDP au pouvoir. La détermination de Rose Dibong, elle, ouvre un chapitre inédit et périlleux, celui d’une ministre fidèle à sa mission républicaine, même si cela signifie braver son propre camp. L’équilibre politique en sort profondément ébranlé.

La suite promet d’être brûlante.

 

La rédaction 

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