Sécurité : Après le Mali, l’armée française out en Centrafrique !
Les mésaventures s’enchaînent pour l’armée française en Afrique. Après 62 ans de présence, elle s’en va aussi de la République centrafricaine. La décision émane de l’Elysée et a été notifiée aux autorités gouvernementales cette semaine. L’échéance du départ est fixée d’ici à la fin de l’année. Ce qui marquera la fermeture de la base logistique de Bangui M’Poko.
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Au nombre de 130, les éléments français ainsi sur le point de départ sont ceux de la Mission logistique de Bangui (Mislog-B). Ils disposent alors de quelques mois encore dans leur mission d’appui aux Casques bleus et les formateurs européens de la Mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine (Eutm Rca).
La Mislog-B est à son 4e mandat en Centrafrique aujourd’hui dirigée par Faustin Archange Touadéra. Elle a remplacé en juillet 2021 le détachement d’appui opérationnel qui opère sous les ordres des éléments français du Gabon (Efg).
Il restera outre cet effectif, moins de 20 militaires français dans ce pays de l’Afrique centrale, déployés au sein de la Minusca.
Tout comme au Mali, les autorités françaises s’offusquent du recours aux « mercenaires » présumés de Wagner. Le gouvernement centrafricain de son côté, parle de coopération légitime avec la Russie afin de venir à bout des rebelles et de l’insécurité dans le pays.
Ces dernières années, les relations entre la France et la Rca se sont foncièrement dégradées. En février 2022, un incident diplomatique s’est même produit avec l’arrestation de quatre militaires français à l’aéroport de Bangui. Des rumeurs persistantes sur les réseaux sociaux font état de « tentative d’assassinat » du président centrafricain.
La guerre d’influence est âpre entre Paris et Moscou en Rca comme ailleurs en Afrique.
