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22 février 2025
Société

RDC : Une bourse des matières premières en gestation pour booster le commerce des ressources

RDC : Une bourse des matières premières en gestation pour booster le commerce des ressources

La République Démocratique du Congo (RDC) ambitionne de se doter d’une bourse des matières premières pour moderniser et réguler le commerce de ses ressources stratégiques. Dénommée Kinshasa Mercantile Exchange (KME), cette plateforme vise à centraliser et organiser les échanges des minerais, des produits agricoles et des actifs environnementaux, à l’instar des grandes places de marché internationales.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres du 7 février 2025, les travaux de mise en place de la KME progressent conformément à la feuille de route établie. La structure organisationnelle de la bourse est définie, un état des lieux réglementaire a été dressé et les ajustements nécessaires sont identifiés.

Un partenariat public-privé stratégique

Pour concrétiser ce projet, les autorités congolaises misent sur des « partenariats stratégiques ». La KME s’inscrit dans une logique de partenariat public-privé, impliquant l’État congolais, représenté par Congo Ressources, et l’entreprise américano-saoudienne Sage Intel Inc (SAGINT). SAGINT mettra à disposition une plateforme numérique facilitant l’accès aux capitaux mondiaux et un système de conformité et d’enregistrement des matières premières et éco-actifs.

Un investissement conséquent

La mise en place de la KME représente un investissement important. Le gouvernement congolais estime que 650 millions de dollars seront nécessaires sur une décennie pour garantir le bon fonctionnement et l’attractivité internationale de la bourse.
Un potentiel considérable

La création de la KME pourrait avoir un impact significatif sur l’économie de la RDC. Elle permettrait entre autres de structurer le marché des matières premières, en le rendant plus transparent et plus équitable, attirer les investisseurs, en offrant un cadre réglementaire clair et sécurisé, développer les échanges, en facilitant l’accès aux acheteurs et aux vendeurs, lutter contre la fraude et la corruption, en mettant en place un système de traçabilité des transactions et de valoriser les ressources naturelles de la RDC, en leur permettant d’être négociées à leur juste prix.

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