RDC : Un plan quinquennal de 93 milliards de dollars pour une nation en quête de stabilité et de prospérité
Le nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo, dirigé par la Première ministre Judith Suminwa, a récemment dévoilé un programme d’action ambitieux pour les cinq prochaines années. Ce plan, baptisé « Programme pour la Renaissance de la RDC », s’élève à près de 93 milliards de dollars américains et vise à transformer le pays en une nation stable et prospère.
Six piliers stratégiques pour un Congo transformé
Le programme s’articule autour de six piliers stratégiques clés :
Diversification économique: Stimuler la croissance économique hors du secteur extractif en encourageant la création d’entreprises et l’investissement dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, l’industrie manufacturière et les technologies de l’information et de la communication.
Protection du territoire: Renforcer la sécurité nationale et restaurer l’autorité de l’État dans tout le pays, en particulier dans les régions en proie à l’insécurité.
Aménagement territorial: Développer des infrastructures adéquates et promouvoir un développement urbain durable.
Accès aux services sociaux: Garantir l’accès universel à l’éducation, à la santé et à d’autres services sociaux essentiels pour tous les Congolais.
Renforcement des capacités des Congolais: Investir dans le capital humain en améliorant la qualité de l’éducation et de la formation professionnelle.
Gestion durable de l’écosystème: Protéger l’environnement et lutter contre les effets du changement climatique.
Investissements massifs et mobilisation des ressources
Pour financer ce programme ambitieux, le gouvernement prévoit d’allouer 30 % des dépenses à la création d’emplois, 20 % à la sécurité nationale et 25 % à l’aménagement territorial. Les recettes fiscales devraient augmenter de manière significative, passant de 16 % du PIB en 2024 à 28 % en 2028. La mobilisation des recettes sera soutenue par les régies financières et complétée par des appuis publics de partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux, tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque africaine de développement (BAD).
Des partenariats public-privé seront également mis à profit.
Ce programme quinquennal a été accueilli avec enthousiasme par de nombreux observateurs, qui y voient une feuille de route prometteuse pour le développement de la RDC. Son succès sera crucial pour l’avenir du pays. Il faudra un engagement fort de la part du gouvernement, du secteur privé et de la population congolaise dans son ensemble pour atteindre les objectifs ambitieux fixés.