A en croire les médias locaux, pour les élections générales d’août prochain, le Centre gabonais des élections (CGE) préconise la suppression de l’opération consistant à authentifier par trois fois chaque bulletin de vote remis à l’électeur, ce qui permettrait, selon l’institution, d’économiser du temps et de respecter le délai de fermeture des bureaux fixé à 18 heures le jour des scrutins.
Au Gabon, les dispositions de l’article 79 alinéa 6 du Code électoral imposent que les bulletins de vote remis à chaque électeur soient signés, en haut, par le président et au bas, par les deux assesseurs du bureau de vote. Cette opération d’authentification, le CGE voudrait bien la voir supprimer pour les élections générales du 26 août prochain. Michel Stéphane Bonda et ses collaborateurs souhaitent économiser du temps. Le but étant de se donner les chances de réaliser les opérations de vote entre 7h00 à 18h00 comme fixé par la loi. Or, lundi 17 juillet lors de sa conférence de presse, le président du CGE a reconnu que cette opération d’authentification des bulletins est « l’une des sources d’exaspération des électeurs, dont la conséquence se matérialise par un fort taux d’abstention observé lors des élections politiques ainsi que le démarrage tardif des opérations électorales ».
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L’opération rallongerait le temps de votation et occasionnerait de nombreux désistements de la part des électeurs, en raison des longues attentes qu’elle crée. « Pour une économie du temps matériel et pour prévenir, d’une part, les mécontentements des électeurs nés de cette opération d’authentification des bulletins de vote, et d’autre part, les éventuelles manipulations susceptibles de conduire à l’annulation du vote des électeurs, nous avons préconisé la suppression de cette opération qui ralentit considérablement l’accès rapide des électeurs dans le bureau de vote.
Par ailleurs, la complexité de l’organisation des élections générales entraînera indubitablement les conséquences sur les délais impartis par la loi, aux opérations de vote qui doivent s’effectuer de 7h00 à 18h00, si de nouvelles dispositions ne sont pas prises», prévient Michel Stéphane Bonda.