Conférence mondiale de l’Unesco : Sylvia Bongo Ondimba partage l’expérience du Gabon sur l’éducation
La première dame du Gabon a prononcé, mardi 15 novembre 2022 à Tachkent, en Ouzbékistan, un discours à la Conférence mondiale de l’Unesco sur la petite enfance et l’éducation. Elle a partagé avec l’assistance l’expérience de son pays dans le secteur de l’éducation. Sylvia Bongo Ondimba a surtout décliné le combat que mène sa Fondation éponyme en la matière.
Sur la situation de l’éducation au Gabon, elle a indiqué que « l’accès à l’école est paritaire, la scolarisation des filles étant même légèrement supérieure à celle des garçons ». Le taux de fréquentation scolaire est de 93 % en ce qui concerne les enfants de 6 à 10 ans, a-t-elle dévoilé. Ce taux est de 69% pour les enfants de 3 à 5 ans.
Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine
Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android
Pour iOS
https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145
La conviction de Sylvia Bongo Ondimba est qu’il est possible de changer le cours d’une histoire grâce à l’éducation. D’où, « garantir les conditions optimales d’apprentissage à tous les enfants quel que soit leur âge reste l’un de nos défis », a-t-elle déclaré.
Soutien à l’Etat
Chaque année, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba consacre « plusieurs milliers de dollars à ses Initiatives pour les Jeunes. Particulièrement auprès des plus petits ». Cet investissement personnel de la première Dame, vise à atteindre l’inclusion en matière d’éducation. « Ainsi, depuis 2013, j’ai mis un point d’honneur à favoriser leur épanouissement afin que les conditions économiques, sociales ou les situations de handicap ne constituent pas un frein à leur développement intellectuel et affectif », a-t-elle justifié.
Les actions de la Fondation, en plus des efforts de l’Etat, contribuent sans doute à l’amélioration de leur espace d’apprentissage, le renforcement de la qualité des enseignements, la mise en place d’activités innovantes. Sylvia Bongo Ondimba peut se réjouir de l’appui d’une institution spécialisée de l’Onu dans ce combat.
« Après trois années d’expérimentation ce programme a obtenu la reconnaissance de l’Unicef ce qui permet de le dupliquer dans d’autres établissements avec le concours du ministère de l’Éducation nationale », a-t-elle salué.
French
English