Cameroun : pour la toute première fois, le pays siège au Conseil Exécutif de l’OMS
À l’occasion de la 153ème session du Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le ministre de la Santé Publique du Cameroun s’est exprimé pour la toute première fois ce mercredi 31 mai au siège de cette organisation internationale.
C’est au nom des 47 pays africains membres de l’OMS que le ministre de la Santé Publique du Cameroun s’est exprimé ce mercredi 31 mai au siège de l’organisation à l’occasion de la 153ème session du Conseil Exécutif.
Le groupe africain (constitué de 47 pays africains) qui a choisi le Cameroun pour s’exprimer en son nom a encouragé les Etats Membres à améliorer le niveau de mise en œuvre des évaluations décentralisées prévues dans le plan de travail. Et justement, l’intervention du membre du gouvernement camerounais s’est articulée autour du Rapport de situation annuel sur la mise en œuvre des activités d’évaluation.
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Il a rappelé que la redynamisation du réseau mondial d’évaluation offre une excellente opportunité d’augmenter le nombre de pays membres bénéficiant du renforcement des capacités en évaluation, afin d’élargir encore plus la liste d’experts en évaluation et de conseillers en assurance qualité nécessaires notamment pour la généralisation des évaluations décentralisées. De manière incidente, le nombre d’experts disponibles pour la réalisation d’évaluations respectant les meilleures pratiques augmentera dans ceux des pays membres qui n’ont pas de ressources humaines suffisantes pour leurs propres besoins en évaluation des programmes de santé.
Par ailleurs, le financement des évaluations par les fonds propres des programmes et projets comme dans d’autres organismes des Nations Unies permettra comme l’indique dans le rapport d’augmenter les ressources nécessaires pour les formations, et de renforcer les capacités de l’OMS indispensables en matière de reddition des comptes, en vue de généraliser la culture de la gestion axée sur les résultats à tous les niveaux de l’organisation.
En mobilisant des ressources supplémentaires à partir des contributions volontaires, le nombre d’évaluations des stratégies de coopération pays pourra augmenter de manière substantielle en 2024-2025. Ceci permettra de s’assurer que ces dernières restent pertinentes pour la réalisation des objectifs de santé publique fixés par les pays membres.
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