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22 juillet 2025
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Cameroun 2025 : Plus de 60 candidats déclarés ! Un concours Miss Président ou un casting pour Netflix ?

C’est officiel : la Présidentielle 2025 au Cameroun ne sera pas une simple élection. Ce sera un festival, un défilé, un casting grandeur nature. À date, plus de 60 candidatures ont été déposées à ELECAM. Oui, oui, soixante! On est à deux doigts de demander à Netflix de diffuser ça en direct : “Président Academy, saison 1”.
Le trône attire, le pouvoir excite… même les retraités !
Des jeunes de 30 ans aux anciens de 92 ans, tout le monde veut goûter au fauteuil présidentiel. Il manquerait plus que le bébé président, né en 2024, pour clore la boucle. On a des pasteurs-prophètes, des exorcistes de la corruption, des blogueurs reconvertis en stratèges nationaux, et même quelques aventuriers politiques qui confondent la présidence avec le secrétariat d’une coopérative scolaire dans un lycée de banlieux.
Mais où est donc Paul Biya dans tout ça ?
Ne nous mentons pas. L’ombre du Vieux Lion plane. Certains disent que derrière chaque candidat loufoque se cache une fabrique du système. On appelle ça des “candidats décoratifs”, “opposants domestiques” ou plus localement : “les faux durs du vrai pouvoir”.
Démocratie ou miroir aux alouettes ?
Avec 60 candidatures et plus, on a de quoi organiser les Jeux Olympiques du mensonge électoral. Les débats seront dignes d’un one-man-show collectif. On imagine déjà les slogans :
“Le changement, c’est moi !”
“Votez jeune, mais pas trop!”
“Pour un Cameroun connecté au Wi-Fi divin”
Un carnaval électoral à ciel ouvert
ELECAM (Election Cameroon) aura besoin d’un logiciel spécial pour trier les candidatures sérieuses des sketchs humoristiques. D’ailleurs, est-ce qu’on pourrait pas installer un jury ? Avec Charlotte Dipanda, Samuel Eto’o, Moustik le Karismatik, Marcus… et un vieux sage du village ? Au moins, on rirait avec méthode.
Attention, peuple camerounais !
Trop de candidats tue l’élection. Trop de blagues tuent la République.
Le pays a besoin de visionnaires, pas d’humoristes en quête de likes.
Mais bon… au moins, on ne pourra pas dire qu’il n’y a pas eu de choix.
La rédaction 

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