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21 novembre 2024
Société

Biens mal acquis : la justice française confirme la mise en examen de Pascaline Bongo

Biens mal acquis : la justice française confirme la mise en examen de Pascaline Bongo

En France, la Cour d’appel de Paris a confirmé mercredi 17 janvier la mise en examen de Pascaline Bongo, l’aînée des enfants de l’ancien président gabonais Omar Bongo, dans le grand dossier des « biens mal acquis ». Comme deux autres membres de la fratrie Bongo, celle qui a été un temps directrice du cabinet de son père devra faire face à un juge d’instruction, car soupçonnée d’avoir bénéficié du patrimoine immobilier frauduleux accumulé par leur père en France.

L’entrée de la résidence du président du Gabon Omar Bango est photographiée le 13 février 2013 à Nice, dans le sud-est de la France, qui est concernée par le dossier des «biens mal acquis».

Cette décision est un acharnement : voici en substance la réaction de Me Corinne Dreyfus, avocate de Pascaline Bongo. Le maintien de cette mise en examen dépasse, selon elle, le simple cas de sa cliente : « On a le sentiment qu’il y a un rouleau compresseur et qu’il y a une volonté délibérée de mettre en examen Madame Pascaline Bongo, parce qu’elle représente toute l’histoire de sa famille, et c’est comme si on voulait lui faire payer les agissements qu’aurait commis son père. »

 « Bataille d’arrière-garde »

La défense obtient cependant l’annulation des précédentes auditions pendant lesquelles la fille d’Omar Bongo avait été entendue. Aucune importance selon Me William Bourdon, l’avocat de Transparency International, ONG qui se porte partie civile dans l’affaire : « C’est un épiphénomène dans une espèce de course, de bataille d’arrière-garde, que tous ces personnages mènent.

C’est l’impuissance à se défendre sur le fond et quand on est impuissant à se défendre sur le fond, qu’est-ce que l’on fait ? On fait de la procédure, des recours dans tous les sens, pour éviter un procès qui, inéluctablement, aura lieu un jour ou un autre. »

À ce jour, impossible d’annoncer la date d’un éventuel procès, dans cette affaire dont les premières procédures judiciaires datent d’il y a 17 ans.

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