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28 juillet 2025
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CAMEROUN 2025 : Élections ou Éliminatoires ? ELECAM publie la “Dream Team” des 13 survivants sur 82 gladiateurs politiques

Yaoundé, 26 juillet 2025 – Le couperet est tombé. ELECAM vient de publier la très attendue liste officielle des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Sur les 82 dossiers déposés, seuls 13 candidats ont passé la barrière, franchi les douanes électorales, survécu au tri… ou plutôt au tri sélectif républicain.


Une chose est sûre : au Cameroun, même pour être recalé, il faut avoir le sens de l’humour et une bonne dose de patriotisme.
13 élus, 69 recalés : un ratio plus sévère que Parcours Sup !
Dans un pays où les candidatures fusent comme les pluies de Douala en saison, on aurait cru à un casting de télé-réalité : “Président Academy 2025” avec pour Président de Jury: MARCUS. Mais hélas, ELECAM n’a pas le temps pour les amateurs, les faux diplômes, les signatures manquantes ou les cautions non payées.
La sélection finale ? Une équipe digne d’une phase finale de CAN : 13 “joueurs” représentant 13 “clubs” politiques, prêts à jouer sur la pelouse du pouvoir. Le reste ? Des “spectateurs politiques” priés de suivre le match à la maison.
Les survivants de la jungle électorale
Sans surprise, on retrouve les “indéboulonnables” :
  1. Paul Biya, le doyen de la présidentielle, en quête de son 8e sacre (et peut-être d’un record Guinness).
  2. Joshua Osih (SDF), qui persiste à croire que le fauteuil d’Etoudi se gagne comme un siège au Conseil municipal.
  3. Cabral Libii (PCRN), toujours aussi jeune, mais cette fois plus “prudent” dans son approche.
Et des noms inattendus :
  • Tomaino Hermine, une femme dans l’arène (bravo !),
  • Hilaire Marcaire Dzipan du MP,
  • et même Iyodi Hiram, représentant d’un “Front” sorti tout droit d’un brainstorming.
Mais que s’est-il passé avec les 69 autres ?
Ah ! Ces 69 courageux qui, sans honte ni budget, ont cru que devenir Président était un stage volontaire… Certains ont fourni des cartes de naissance comme preuve d’identité, d’autres des photocopies de cartes de bibliothèque. Un candidat aurait même proposé son ticket de tontine comme caution.
D’autres n’avaient pas de parti, pas de programme, mais beaucoup de passion. Certains étaient en exil, d’autres… en pyjama devant leur salon, quand ils ont appris leur rejet.
ELECAM, nouveau ministère de l’Équilibre Mental ?
Avec une telle rigueur, on se demande si ELECAM ne devrait pas aussi trier les candidats au mariage, à la télévision ou à la prêtrise. Après tout, 13 sur 82, ça dépasse même les critères de recrutement dans les universités privées !
Mais l’on applaudit : une démocratie sérieuse mérite des candidats sérieux. Et puis, trop de choix tue le choix. Imaginez un bulletin avec 82 noms ? On voterait par pitié ou au pif.
Moralité : pour 2025, ne venez pas à ELECAM comme à un concours de danse
🔴 Si vous voulez faire du spectacle, allez à Douala Bercy avec Marcus.
🟢 Si vous voulez être président, soyez organisé, crédible et prêt à être disséqué par la “machine ELECAM”.
⚪ Si vous avez été recalé, ce n’est pas la fin du monde. Reposez-vous… 2026, c’est également l’année des municipales.
Si vous voulez vous exprimer, faire une revendication, vous voulez faire entendre votre voix à travers un média crédible, cliquez sur ce lien: https://forms.gle/y1Gk3NF9Wvh6T1Z66
Prochain épisode :
« Comment chaque candidat compte gagner face à Paul Biya sans coalition, sans budget et sans soutien ? »
À suivre… sur nos réseaux, avec popcorn et bulletin de vote.
La rédaction

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