Virus de Marburg : Neuf cas tous décédés en Guinée équatoriale ; l’OMS opposée à l’imposition des restrictions de voyage ou de commerce
Plus de doute : la Guinée équatoriale est touchée par le virus de Marburg. A ce jour, le tableau épidémiologique affiche neuf cas tous décédés dont au moins un confirmé, quatre probables et quatre suspects, selon un rapport de l’OMS. On soupçonne également 34 contacts parmi le personnel de santé, actuellement suivis.
Toutefois, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’oppose à l’imposition de restrictions de voyage ou de commerce à la Guinée équatoriale. Même si d’autres structures redoutent les mouvements de population transfrontaliers « fréquents » et les frontières « très poreuses » entre les districts d’Ebebiyin et Nsock Nsomo de la Guinée équatoriale), le Cameroun et le Gabon. « Cela constitue un risque de propagation transfrontalière », alertent-elles, rapporte le média local ‘’Real equato guinea’’.
« Selon les informations traitées par l’OMS, les neuf cas décédés ont été en contact avec un proche présentant les mêmes symptômes ou ont participé à l’enterrement d’une personne présentant des symptômes compatibles avec le virus de Marburg. Malgré tout, ils n’excluent pas que « tous les cas aient été identifiés, donc il pourrait y avoir des chaînes de transmission qui n’ont pas été tracées », écrit le journal.
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L’OMS estime, elle, que le risque posé par l’épidémie est « élevé » au niveau national, « modéré » au niveau régional et « faible » au niveau mondial.
En dehors de la Guinée équatoriale, le virus de Marburg sévissait sur le continent africain. D’autres pays sont touchés dont le Ghana où la flambée la plus récente a été enregistrée en 2022 avec 3 cas confirmés ; sans oublier la Guinée (2021), l’Ouganda (2017, 2014, 2012, 2007), l’Angola (2004-2005), la République démocratique du Congo (1998 et 2000), le Kenya (1990, 1987, 1980) et l’Afrique du Sud (1975).
