RDC : des rhinocéros blancs d’Afrique du Sud réintroduits dans le parc de la Garamba
Le parc national de la Garamba dans le nord-est de la République démocratique du Congo a récemment accueilli un groupe de 16 rhinocéros blancs constitué de mâles, de femelles et d’enfants, en provenance d’Afrique du sud.
L’objectif de ce projet mené par l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), l’organisation de protection de l’environnement African Parks et le groupe minier canadien Barrick Gold Corporation vise à renforcer la contribution du parc de la Garamba à l’économie de la faune et de la flore de la RDC et à générer à long terme des bénéfices pour les communautés locales et tous les Congolais.
« Les rhinocéros ont fait bon voyage. Ils sont arrivés en bonne santé et au bout de quelques jours, et très rapidement en fait, la nourriture qu’on leur a apportée ne les intéressaient même plus. Ils sont tout de suite allés brouter l’herbe du parc, donc on peut dire qu’ils se sont bien adaptés à leur milieu », s’est réjoui Stéphanie Baud, chargée des financements pour l’ONG African Parks.
Issus de la réserve privée & Beyond Phinda dans la province sud-africaine du KwaZulu-Natal, les 16 spécimens ont été acheminés en RDC par avion.
Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine
Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android
Pour iOS
https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145
Ils font partie de la sous-espèce des « rhinocéros blancs du Sud », alors que ceux qui peuplaient autrefois la Garamba étaient des « rhinocéros blancs du Nord ».
Les responsables de l’opération espèrent que le rhinocéros blanc du Sud « s’adaptera et remplira dans l’écosystème du parc, le même rôle que le rhinocéros blanc du Nord disparu dans les années 2000 à cause du braconnage.
Créé en 1938, le parc de la Garamba, un des plus vieux parcs d’Afrique, a vu sa faune décimée au fil des années du fait de conflits régionaux, du braconnage, du trafic d’ivoire et d’une insécurité chronique. C’est aujourd’hui un « lieu sûr qui bénéficie d’une protection adéquate » à en croire Peter Fearnhead, directeur général d’African Parks.