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20 mai 2024
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RDC – affaire Bukanga-Lonzo : l’ancien premier ministre Matata Ponyo contraint de comparaître ce mercredi

Matata Ponyo

A travers une note rendue publique lundi 10 juillet, le procureur général près la Cour constitutionnelle Jean-Paul Mukolo Nkokesha a émis un deuxième mandat de comparution à l’endroit du sénateur Augustin Matata Ponyo dans le cadre de l’affaire de détournement des fonds destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, après plusieurs invitations et mandat auxquels il n’a pas répondu.

Matata Ponyo

Selon ce document, l’ancien premier ministre est appelé à comparaître au cabinet de cette instance judiciaire dès ce « mercredi 12 juillet à 11 heures précises pour y être entendu sur des faits infractionnels à lui imputés ». « Et [nous] lui faisons savoir que, faute de ce faire, il y sera contraint conformément à la loi », a averti Jean-Paul Mukolo dans la note portant sa signature. En effet, cet officier du ministère public avait, dans son réquisitoire adressé le 20 juin récent, indiqué qu’il aurait des éléments nouveaux gisant à ce dossier. Trois jours après, l’accusé a, à son tour, récusé le procureur général près la Cour constitutionnelle et le président du Sénat, Modeste Bahati, allant jusqu’à déposer des plaintes à la Cour de cassation contre ces derniers. « Je n’ai volé aucun dollar »

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Cette affaire a été ouverte en mai 2021. Le sénateur est accusé de détournement des deniers publics destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Ses co-accusés (Patrice Kitebi et le Sud-africain Kristo Glober) et lui auraient détourné 205 millions de dollars sur les 285 décaissés par le Trésor public pour la réalisation de ce projet, alors qu’il était premier ministre.

La Cour de cassation s’étant déclarée incompétente de le juger, Mapon s’était exprimé pour la première fois depuis le deuxième arrêt rendu en date du 18 novembre 2022 par la Cour constitutionnelle qui s’est alors déclarée compétente de le poursuivre. « Je n’ai volé aucun dollar de ce projet », avait-il déclaré, dénonçant par ailleurs une « instrumentalisation manifeste de la justice et une dérape juridique » dans l’instruction du dossier, en guise de représailles pour s’être abstenu d’adhérer à l’Union sacrée de la nation, plateforme du président Tshisekedi.

« Une aberration » « C’est une aberration d’imaginer qu’il existe un citoyen sur terre qui ne soit pas justiciable », avait réagi le porte-parole du gouvernement, le ministre Patrick Muyaya, aux allégations de Matata et de sa partie qui avait fait prévaloir les immunités d’ancien chef du gouvernement garanties par la loi.

« Comment pensez-vous que dans un pays, qu’il y est des citoyens qui n’ont pas de juges ? », se questionnait-il pour rappeler que « c’est inimaginable en démocratie parce que tout le monde doit être en mesure de répondre de ses actes ».

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