5 mai 2024
Politique

Le Mali, le Niger le Burkina se retirent de la CEDEAO

Le Mali, le Niger le Burkina se retirent de la CEDEAO

Ce dimanche 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé, leur retrait définitif de la CEDEAO, Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest .

Ne font plus partie de l’institution sous régionale , la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le Burkina Faso, le Mali et le Niger . C’est dans un communiqué diffusé dans l’après-midi de ce dimanche 28 janvier 2024, que les trois capitales Ouagadougou, Bamako et Niamey ont annoncé leur décision de quitter définitivement l’institution ouest-africaine. Les trois pays sont dirigés par des militaires.

Cette décision intervient après la création, le 16 septembre 2023, par les trois pays de l’Alliance des États du Sahel, un pacte de défense mutuelle. La signature de l’accord de création faisait suite au coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, contre lequel la CEDEAO menaçait d’une intervention militairement.

Dans un communiqué conjoint, les trois pays ont informé, dimanche 28 janvier 2024, qu’ils quittent la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les autorités des trois pays justifient leur décision par l’éloignement de l’organisation sous-régionale des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme.

Après 49 ans d’existence, les vaillants peuples du Burkina, du Mali et du Niger, constatent avec beaucoup de regrets, d’amertume et une grande déception que leur Organisation s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme. En outre, la CEDEAO, sous l’influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs, est devenue une menace pour ses États membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur’’, mentionne le communiqué.

Dirigés par le Capitaine Ibrahim Traoré, le Colonel Assimi Goïta et le Général Abdourahmane Tiani, des militaires , les trois pays accusent la CEDEAO de leur avoir pas porté assistance dans le cadre de la  »lutte existentielle » contre le terrorisme et l’insécurité.

Pire, lorsque ces États ont décidé de prendre leur destin en mains, elle a adopté une posture irrationnelle et inacceptable en imposant des sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes, mentionnent le communiqué des trois pays.

Les autorités de Ouagadougou, Bamako et Niamey, estiment que ces sanctions prises par la CEDEAO ont davantage fragilisé les populations déjà meurtries par des années de violence imposée par des hordes terroristes instrumentalisées et téléguidées.

Face à cette situation qui perdure, leurs excellences, Le Capitaine Ibrahim Traoré, Le Colonel Assimi Goïta et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, respectivement chefs d’État du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, prenant toutes leurs responsabilités devant l’histoire et répondant  attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai de leurs pays respectifs de l’institution sous-régionale. 

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