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18 mai 2024
Société

La forêt du bassin du Congo absorbe du carbone pour une valeur nette estimée à 30 milliards de dollars par an

La forêt du bassin du Congo absorbe du carbone pour une valeur nette estimée à 30 milliards de dollars par an

Selon le rapport intitulé « Combien le monde devrait-il payer pour l’élimination du carbone dans la forêt du Congo ? » publié par le think tank indépendant Center for Global Development et consulté par Agence Ecofin, la forêt du bassin du Congo séquestre environ 600 mégatonnes de CO2 chaque année (1 mégatonne = 1 million de tonnes). Ce qui correspond à 30 milliards de dollars par an.
 »Cette estimation a été obtenue en multipliant la quantité de carbone séquestrée par ce deuxième massif forestier tropical après la forêt amazonienne en termes de superficie, par la valeur sociale du carbone (une notion qui désigne tous les bénéfices sociaux, économiques et environnementaux potentiels de la non-émission de carbone dans l’atmosphère)’‘, notifie le rapport.

Si l’on s’en tient à ces estimations, la forêt du Bassin du Congo capte désormais plus de carbone que celles d’Amazonie et d’Asie du Sud-Est réunies. Ceci en fait le plus important puits de carbone tropical au monde. En effet, la forêt d’Asie du Sud Est ne constitue plus un puits de carbone, car elle émet plus de carbone qu’elle n’en absorbe. La forêt d’Amazonie quant à elle ne séquestre plus qu’une infirme quantité de CO2 ces dernières années.

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Des niveaux de financements dérisoires
La forêt du bassin du Congo qui s’étend sur une surface totale de 298 millions d’hectares répartis dans six pays (Cameroun, République centrafricaine, RDC, Guinée équatoriale, Gabon et République du Congo), demeure donc le seul véritable puits de dioxyde de carbone. Il est vital de veiller à sa préservation qui est bénéfique au monde entier.

A cet effet, le rapport indique que « la valeur nette élevée du carbone séquestré par la forêt du bassin du Congo contraste avec les niveaux de financements mobilisés pour sauver ce poumon vert de la planète, de plus en plus menacé. Le niveau moyen des financements destinés à la protection de l’ensemble des forêts africaines dans le cadre de l’aide publique au développement s’est établi à 170 millions de dollars par an durant la décennie 2011-2020. Ce niveau est plus de 150 fois inférieur à la valeur du carbone capté par la forêt du bassin du Congo ».

Sur 100 millions de dollars mobilisés par le secteur privé pour la préservation des forêts à l’échelle mondiale par an entre 2012 et 2020, seulement les un tiers ont été affectés à l’Afrique. Les puissances mondiales gagneraient à renforcer le financement public international accordé pour sauver ce poumon vert de la planète en tenant les promesses faites lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui a eu lieu en Egypte en novembre 2022.

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