Eventuelles sanctions contre le Tchad : comment l’Union africaine se ridiculise
Le Conseil paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) se réunit à partir de ce vendredi 11 novembre pour se pencher sur le Tchad. L’organisation pourrait prendre des sanctions contre le pouvoir de transition dirigé par le président Mahamat Idriss Deby Itno. Ce qui est tout à fait grotesque.
Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine
Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android
Pour iOS
https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145
Sur la base d’un rapport présenté par Moussa Faki président de la CPS sur les manifestations meurtrières qui ont eu lieu au Tchad le 20 octobre dernier, la CPS condamne le pouvoir de transition. D’après ledit rapport, les autorités de la transition n’auraient pas respecté les exigences et autres décisions du CPS. Moussa Faki demande même au Conseil de nommer un envoyé spécial de l’Union africaine.
Le bilan dressé par le président Commission de l’Union africaine n’est qu’un « pamphlet contre le gouvernement ». En effet, Moussa Faki tente d’instrumentaliser l’organisation « à cause de ses ambitions politiques au Tchad ». D’ailleurs, depuis quelques mois il prépare sa candidature pour la prochaine présidentielle. Tous les coups sont donc permis pour discréditer le pouvoir de la transition.
Par ailleurs, il opère en complicité avec l’opposition qui a boycotté le dialogue national inclusif organisé en octobre dernier.
L’Union africaine gagnerait à œuvrer pour le retour de la paix et de la stabilité au Tchad au lieu d’envenimer la situation. D’ailleurs, en vertu du « principe de subsidiarité », c’est la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui est mieux habilitée pour statuer sur le dossier tchadien. Le président congolais Félix Tshisekedi joue a été nommé à cet effet, facilitateur au Tchad par l’organisation sous régionale de la CEEAC.