Elections en Guinée équatoriale : Ce qu’en disent les observateurs internationaux de l’Ua, de la Ceea et de la Cplp
Aucune irrégularité constatée dans le cadre des élections du 20 novembre 2022 en Guinée équatoriale, selon les rapports préliminaires des observateurs de l’Union africaine (Ua), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) et de la Communauté des pays de langue portugaise (Cplp). Le « processus électoral s’est déroulé dans une atmosphère de paix », rapporte le journal équato-guinéen ahoraeg.com
José Mario Vaz, ancien chef d’État bissau-guinéen et chef la mission d’observation de l’Ua à Malabo a assuré que « la mission de l’Union africaine a constaté que le scrutin s’était déroulé dans un climat généralement pacifique, conformément aux normes internationales et au cadre juridique national qui régissait les élections », cite le journal local Revista Real Equatorial Guinea, repris par aa.com.tr/
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S’agissant de la représentation des trois candidats en lice, la mission de la Cplp a noté que « les représentants du parti au pouvoir le Pdge étaient plus présents dans les bureaux de vote que ceux des autres partis politiques ». Ce que confirme également l’Union africaine. Les observateurs de l’organisation panafricaine appuient que « les représentants de la coalition présidentielle étaient plus présents dans les bureaux de vote visités, suivis de ceux d’Andrés Esono Ondo et de Buenaventura Monsuy Asumu ».
Trois candidats
Dimanche, les citoyens étaient appelés à choisir entre Obiang Nguema Mbasogo, au pouvoir depuis 1979 et en quête d’un sixième mandat consécutif et les opposants Andrés Esono Ondo et Buenaventura Monsuy Asumu. Les premiers résultats donnés par le Conseil national électoral place le président sortant en tête, avec 44.2% des voix, contre 1.34% et 0.35% pour ses adversaires Andrés Esono Ondo de Convergence pour la démocratie sociale (Cpds), seul parti d’opposition qui ne soit pas interdit et Buenaventura Monsuy Asumu du Parti de la coalition sociale-démocrate (Pcsd).
Contrairement aux rapports des observateurs internationaux, le scrutin n’est pas exempt d’irrégularités selon les opposants. « Si le président Obiang Nguema gagne à la suite de ces élections outrageusement frauduleuses, le Cpds ne reconnaîtra pas sa victoire et le considérera comme un président illégitime », a menacé dimanche dans un communiqué, Andrés Esono Ondó. Ses militants n’ont pu « exercer leur droit de vote parce que leur carte d’électeur a été confisquée », a-t-il dénoncé.
Les résultats finaux, qui seront proclamés par la commission électorale, sont attendus pour samedi 26 novembre, s’ensuivra leur validation par la Cour constitutionnelle.