Agroalimentaire : Delifood veut investir 4 milliards FCFA pour la transformation de la tomate au Cameroun
Douala, la capitale économique du Cameroun abritera un complexe industriel de 4 milliards FCFA destiné à la transformation de la tomate. Dans la première phase de développement de ce projet porté par l’entreprise Delifood agroindustries, 5400 tonnes de tomates en conserve seront produites.
Bientôt de beaux jours pour les acteurs de la filière tomate au pays de Paul Biya. Delifood ambitionne de débloquer une enveloppe de 4 milliards de FCFA pour la construction de son complexe industriel de production, transformation et commercialisation de tomates en conserve.
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A cet effet, une convention a été signée le 4 novembre dernier entre Jean Marie Louis Badga, Directeur général de l’Agence de promotion des Petites et Moyennes entreprises (Apme) et le promoteur de Delifood agroindustries Sarl. « Il faut espérer que cette convention vienne permettre de répondre aux besoins de transformation de la tomate, question de contribuer à la politique d’import-substitution en cette période où la rareté des devises est plus accrue. En fait, il s’agit d’œuvrer pour l’épanouissement dans notre pays du modèle classique de développement dans lequel l’industrie tire la production agricole » a déclaré le directeur général de l’Apme lors de la cérémonie. Patrick Lontsi, directeur adjoint de Delifood a quant à lui énoncé les avantages de cet accord ce partenariat offre de nombreux avantages tels que la réduction des taxes des frais douaniers sur les entrants dont auront besoin l’entreprise.
A noter que dans la première phase du projet, le complexe industriel aura une capacité de production de 5400 tonnes métriques de conserve de tomates par an avec à la clé 150 emplois directs.
La tomate est l’une des denrées les plus consommées par les camerounais. La production annuelle est évaluée à 889 800 tonnes selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Cette culture nourrit des milliers d’exploitants agricoles.
Cependant, la fluctuation des prix de la tomate sur le marché, les difficultés d’écoulement du produit notamment lors de la crise sanitaire de la covid-19 et le défi de la conservation sont entre autres problèmes que connaissent les acteurs de cette filière.
La mise en place de cette unité de transformation vient à point nommé pour limiter les pertes post-récoltes de tomate.