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22 novembre 2024
Société

6 ans après les attaques en Centrafrique : Les habitants de Bria regagnent leurs domiciles 

6 ans après les attaques en Centrafrique : Les habitants de Bria regagnent leurs domiciles 

L’attente a été longue, tout comme la douleur endurée. En Centrafrique, 6 ans après leur « fuite » en catastrophe en 2016, les habitants du quartier Kotto-ville 2 à Bria, dans le chef-lieu de la préfecture de la Haute-Kotto, reviennent progressivement dans leur milieu, a constaté une équipe de la Radio Ndeke Luka.

Au total, 536 personnes sur les 1654 personnes qui avaient fui les hostilités et qui campaient sur le site du Pk3, ont déjà regagné leurs domiciles, rapporte le média, qui cite un chef de quartier.

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Pour mémoire, des affrontements entre deux groupes rivaux de la Séléka, fin novembre 2016, ont fait au moins 14 morts et 76 blessés parmi la population civile. « Les groupes armés semblent avoir délibérément pris pour cible cinq des civils tués lors des principaux combats, survenus dans la ville de Bria, dans le centre du pays, entre le 21 et le 23 novembre, et neuf autres au cours des jours suivants.

Trois autres civils sont portés disparus et présumés morts », constatait Human Rights Watch.
« Depuis que je suis revenue, il n’y a pas de problème. Nous vivons ensemble et je demande aux autres de revenir. Comme ça, nous allons reconstruire notre quartier comme auparavant » a lancé Edith Ngassima, une retournée », a témoigne un habitant.

L’accès à l’eau potable et aux soins de santé est le premier casse-tête qu’ils affrontent actuellement. « Beaucoup sont revenus et nous vivons en paix. Mais, nous sommes confrontés à plusieurs problèmes. Il n’y a pas de points d’eau dans le quartier et le centre de santé a été saccagé. L’école est même très loin de nous. Il faut que l’on pense à nous », a témoigné la nommée Mariam O.

« Nous sommes 536 mais nous n’avons qu’un seul point d’eau. Nous n’avons pas accès à l’eau potable. Au quartier Kotto-ville 2, depuis lors, aucune ONG n’est venue vers nous pour nous aider. Lorsque nous étions rentrés, on nous avait promis la reconstruction de nos maisons mais, jusqu’alors, rien n’est fait. Pour l’instant, nous avons beaucoup de soucis », s’est plaint quant à lui, le chef du quartier Kotto-ville 2.

Coexistence pacifique

La hantise du passé reste vivace. On met l’accent sur les bons comportements à adopter en communauté. La même source apprend « les membres du Comité de mise en œuvre préfectorale (CMOP) » ont sensibilisé les habitants « sur comment vivre en paix avec son concitoyen ».
« S’il y a quelque chose qui ne va pas, il faut aller doucement. Il faut organiser une table ronde pour dialoguer, pour s’entendre. Il ne faut pas opter pour la violence et si cela ne tient pas, la justice est là.

Elle va départager les uns et les autres », a exhorté Elise Ndomendé, membre du comité.
Les habitants qui reviennent s’attèlent à la reconstruction de leurs maisons. « Cependant, certains manquent de moyens financiers pour finaliser les travaux », a alerté la radio.

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