Terrorisme : l’ONU tient à la survie du G5 Sahel
Le G5 Sahel reste une composante importante de la réponse à l’insécurité. Cette affirmation vient de Martha Pobee, sous-secrétaire générale pour l’Afrique au Département des affaires politiques. Elle estime donc que soutenir cette force est important et interpelle l’Onu. « Cette insécurité exacerbe une situation humanitaire déjà catastrophique », a-t-elle alerté. Elle fait surtout observer que les plus grandes victimes de la violence se sont les femmes et les enfants.
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Le G5 Sahel est une force conjointe créée en 2017 par les chefs d’État du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie et du Niger pour lutter contre le terrorisme dans la région. Les ingérences de la France ont poussé le Mali à se retirer en 2021. Tout en demandant également le départ de la force « d’occupation » Barkhane. Depuis, l’organisation se trouve fragilisée, même si elle continue de mener des opérations militaires dans le secteur central du Sahel dans la zone des trois frontières, dans le secteur ouest à la frontière entre le Mali et la Mauritanie, et dans le Secteur Est à la frontière entre le Tchad et le Niger, a assuré Martha Pobee.
« Selon Mme Pobee, en soutenant le G5 Sahel, l’Onu renforce les capacités régionales pour améliorer la justice pénale, la gestion de la sécurité des frontières et la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, alors que les groupes militants continuent de se développer dans la région », rapporte le site d’information Alwihda info. Sur le terrain, l’Onu à travers la Minusma maintien son appui au profit de la force conjointe, notamment en travaillant avec des sous-traitants pour fournir des rations de survie aux quatre contingents de la force hors du Mali.
Toutefois, ses capacités d’action intéressent l’organisation onusienne. « Les défis techniques et opérationnels restent un sujet de préoccupation », a-t-elle déclaré. Martha Pobee que le retrait du Mali, a encore compliqué la capacité de la Minusma à soutenir la force conjointe.