Economie en 2023 : Le Fmi projette une récession économique pour la Guinée équatoriale et le monde
Les projections économiques ne sont pas bonnes pour la Guinée équatoriale, pour le monde entier non plus. Du moins à en croire le Fonds monétaire international (Fmi). L’institution de Bretton woods envisage une croissance négative du Pid (-3,1%).
Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine
Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android
Pour iOS:
https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145
Ce pessimisme, indique Sika finance, est lié à « la mise à l’arrêt, en septembre dernier, de l’exploitation du champ pétrolier de Zafiron (estimé à 1,1 milliard de barils) après un incident, en septembre dernier, dont la nature n’a pas été révélée ».
Les hydrocarbures représentent environ 85% du Pib et plus de 94% des exportations du pays. Or, ce pays d’Afrique centrale est habitué à vendre son pétrole et son gaz à l’état brut depuis des décennies, note Sika finance.
Globalement, le Fmi est pessimiste pour l’économie mondiale. « En résumé, le pire est à venir et pour beaucoup de gens, 2023 ressemblera à de la récession », a alerté lors d’une allocution, Pierre-Olivier Gourinchas, chef-économiste du Fmi. En cause, la guerre en Ukraine, l’inflation, la pénurie énergétique, sans oublier la pandémie du Covid-19 dont les effets ne sont pas encore totalement effacés.
« En chiffres, les experts du Fmi projette une croissance mondiale de 2,7% en 2023. A titre de comparaison, la croissance a atteint les 6% en 2021. Il s’agit de la plus faible croissance depuis 2001 si l’on fait abstraction de la crise financière de 2008 et de la pandémie de Covid-19 de 2020 », décrypte « En bourse.fr »
Toutefois, « Les pays émergents s’en sortent relativement mieux puisqu’ils devraient voir leur croissance rester stable en 2023, à 3,7 %. « Alors que l’économie mondiale se dirige vers des eaux tumultueuses, des turbulences financières pourraient bien faire irruption », note l’institution de Washington à propos de la hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale, qui provoque un afflux de capitaux des pays émergents vers les Etats-Unis, rapporte le média français Le Monde.
