Une absence qui devient insupportable
Depuis plusieurs mois, Marcel Niat Njifenji, Président du Sénat camerounais, a disparu de la scène publique.
Ni lors de la célébration nationale du 20 mai, ni durant l’investiture historique du Président Paul Biya le 6 novembre dernier, le deuxième personnage de la République n’a été aperçu.
Aucune déclaration officielle, aucun communiqué du Sénat, aucun mot d’explication au peuple camerounais.
Ce silence institutionnel est devenu une véritable insulte à la conscience nationale.
Le Cameroun mérite mieux qu’un fantôme institutionnel
Le Président Paul Biya, âgé de 92 ans, continue de faire preuve d’une énergie, d’une rigueur et d’un respect exemplaires envers son peuple et les institutions qu’il incarne depuis plus de quatre décennies.
Le 6 novembre dernier, lors de son investiture, il a passé toute la journée debout, saluant, écoutant, parlant à son peuple avec la lucidité et la dignité d’un véritable homme d’État.
Pendant ce temps, Marcel Niat Njifenji, censé être le garant de la continuité constitutionnelle, demeure invisible, absent, silencieux.
Un homme qui, selon la Constitution, devrait assurer la présidence par intérim en cas de vacance du pouvoir, mais qui semble lui-même avoir déserté la République.
Une question d’honneur, pas seulement de santé
Il ne s’agit plus seulement d’un problème de santé personnelle ou d’agenda caché :
il s’agit d’un mépris institutionnel envers la Nation et son Chef.
Le peuple camerounais a le droit de savoir où se trouve le Président du Sénat, dans quel état il se trouve, et pourquoi il ne remplit plus ses devoirs constitutionnels.
Le silence autour de cette absence prolongée, dans un pays où la stabilité du pouvoir repose sur l’ordre institutionnel, est inacceptable.
Les sénateurs, les collaborateurs du palais des Congrès et les membres du gouvernement ne peuvent continuer à se réfugier derrière un mutisme complice.
La communauté internationale observe
Le Cameroun n’est pas une monarchie d’ombres.
C’est une République où chaque poste clé a un sens et une responsabilité.
La communauté internationale, tout comme les partenaires diplomatiques de Yaoundé, s’interrogent :
comment un pays peut-il prétendre à la transparence démocratique si la deuxième personnalité de l’État disparaît sans explication ?
L’image du Cameroun que gouverne SE Paul BIYA avec maestria, pays de stabilité et de continuité, ne doit pas être ternie par des pratiques d’omerta.
Les institutions doivent parler, ne serait-ce que pour rassurer un peuple inquiet et respectueux de ses dirigeants.
Un appel à la responsabilité et à la clarté
Les Camerounais appellent solennellement le Gouvernement, le Bureau du Sénat, et les autorités compétentes à :
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Communiquer officiellement sur l’état de santé et la situation de M. Marcel Niat Njifenji.
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Assurer la continuité institutionnelle par la désignation temporaire d’un suppléant si nécessaire.
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Respecter le droit du peuple à la transparence, base même de la confiance nationale.
Un devoir envers Paul Biya et la Nation
Alors que Paul Biya, malgré son âge avancé, continue d’incarner la stabilité et la souveraineté du Cameroun, son “petit frère” institutionnel et même en âge, Niat Njifenji, choisit le silence, l’absence, voire l’indifférence.
C’est une forme de trahison morale, non seulement envers le Chef de l’État, mais aussi envers le peuple et l’histoire.
Car l’exemple vient d’en haut, et Paul Biya, par sa constance et son courage, mérite le respect et la loyauté de tous ceux qui exercent un mandat public.
Le Cameroun est un grand pays, bâti sur la discipline, la hiérarchie et la loyauté.
Mais le respect de la République ne peut cohabiter avec le silence des institutions.
Le peuple attend des réponses, pas des rumeurs.
Et tant que la vérité ne sera pas dite, le doute demeurera une blessure ouverte au cœur du Sénat camerounais.
Rédaction LACEMAC INFO
