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24 novembre 2024
Politique

Gabon : le Parti démocratique gabonais fête ses 56 ans, après l’éviction d’Ali Bongo

Gabon : le Parti démocratique gabonais fête ses 56 ans, après l’éviction d’Ali Bongo

Au Gabon, l’ex-parti au pouvoir a célébré, mardi 12 mars, ses 56 ans. Un anniversaire au goût très spécial car son président, Ali Bongo, a perdu le pouvoir après le coup d’État militaire du 30 août 2023. Or vendredi dernier, coup de tonnerre au sein du PDG : l’ancien dirigeant de l’État a aussi été évincé de la tête de la formation.

Au Gabon, certains célèbrent les 56 ans du Parti démocratique gabonais (PDG), mais sans son président et ex-chef de l’État, Ali Bongo, démis de ses fonctions à la tête du parti la semaine dernière. Sa mère a elle aussi été radiée, une nouvelle équipe a depuis été nommée. Mais ces annonces ont créé la polémique dans le pays : des procédures judiciaires ont même été déposées pour faire annuler ces décisions.

La nouvelle direction veut avancer

Néanmoins, la nouvelle direction du PDG veut avancer. Son nouveau premier vice-président, Paul Biyoghe Mba, a voulu remobiliser les militants pour la célébration de ce 56e anniversaire. « C’est la première fois depuis sa création, en 1968, que notre parti fête son anniversaire sans plus être au pouvoir. Nous devons adopter une nouvelle stratégie. Il est vital que chaque militant se mobilise réellement en agissant en équipe. Nous devons adapter notre vision pour l’avenir, dans un environnement politique devenu de plus en plus compétitif. Une feuille de route sera élaborée très prochainement », a-t-il assuré au micro de Sébastien Németh du service Afrique.

« Retrouver la place »

« Le directoire du PDG ne ménagera aucun effort pour que notre parti, non seulement, tienne debout, mais qu’il soit sinon le premier, au moins parmi les premiers, et pour retrouver progressivement la place qu’il a occupé ces cinquante dernières années. Notre mission dans l’immédiat est de préparer un congrès qui définira notre avenir, avec en ligne de mire notre participation à toutes les échéances électorales. Moi, j’y crois, nous avons la ressource nécessaire pour être le premier du peloton », estime-t-il.

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