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5 octobre 2024
Société

Cameroun : Assassinat de deux journalistes en l’espace de 4 mois, le diable dans le bénitier

Cameroun : Assassinat de deux journalistes en l’espace de 4 mois, le diable dans le bénitier

Le 7 mai dernier, Le journaliste Anye Nde Nsoh, chef régional Nord-Ouest de l’hebdomadaire The Advocate a été tué par balle à Bamenda. Ce drame survient 4 mois après l’assassinat crapuleux du journaliste lanceur d’alerte Martinez Zogo. Le paysage médiatique du Cameroun est devenu très dangereux pour les journalistes.

Après lui avoir fait subi un cortège d’atrocités (torture, mutilation), les assassins de Zogo ont jeté son corps dans une banlieue de Yaoundé. Le crime de trop. Pourtant coutumiers des crimes abominables, les Camerounais sont en colère et réclament « justice ». Dans la foulée, le pouvoir ordonne l’arrestation de plusieurs suspects, notamment deux hauts responsables des services de renseignement camerounais, Léopold Maxime Eko Eko et Justin Danwé, ainsi que l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, pour se donner une once de légitimité. Cependant l’affaire n’est toujours pas élucidée. Les enquêtes se poursuivent. Les commanditaires de cette atrocité sont peut-être toujours libres de leurs mouvements.

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A peine s’est-il remis de ce choc que le peuple apprend le meurtre du journaliste Anye Nde Nsoh, chef régional Nord-Ouest de l’hebdomadaire The Advocate. D’après Lucas Ayaba Cho, le président de « Ambazonia Governing Council (AGovC) » il aurait été tué lors d’un échange de « tirs entre ses forces et des soldats ennemis ».

Ces différents assassinats de journalistes sont la preuve palpable que la liberté de presse est fortement menacée au Cameroun. Et le dernier classement de Reporter Sans Frontière vient corroborer cette réalité. Le pays est passé de 118è en 2022 à 138è 2023, soit une perte de 20 places. Les journalistes continuent d’être plongés dans la peur. Le diable s’est emparé du bénitier.

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