Genève : Malabo dénonce « l’attitude permanente de l’Espagne de troubler la politique intérieure de la Guinée équatoriale »
La Guinée équatoriale est fâchée après l’Espagne. Elle a dénoncé à Genève, lors de l’ouverture de la 52e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme son « attitude permanente » visant à « troubler la politique intérieure » du pays.
Cette accusation fait écho aux sanctions du Parlement européen contre la Guinée équatoriale. Le pays estime qu’elles sont le résultat de la « campagne de diffamation menée par l’Espagne devant les institutions européennes ». Telle est l’avis du troisième vice-premier ministre du gouvernement, chargé des droits de l’homme, Alfonso Nsue Mokuy.
« Ma délégation souhaite informer ce Conseil des droits de l’homme que l’attitude permanente de l’Espagne de troubler la politique intérieure de la Guinée équatoriale a conduit le Parlement européen à publier la résolution du 16 février 2023 sur la violence contre les militants de l’opposition de la Guinée équatoriale, en particulier le cas de Julio Obama 2023/2552 (RSP). La résolution du Parlement européen est basée sur des spéculations », a objecté Nsue Mokuy.
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Pour rappel, la 52e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme s’est ouverte lundi à Genève, en Suisse. Elle réunit des chefs d’État, des représentants de gouvernements, des membres d’organisations non gouvernementales et le secrétaire général des Nations Unies. Antonio Guterres.
Loin d’être ébranlé par les sanctions européennes, le gouvernement a équato-guinéen dit avoir « confiance dans les mécanismes des Nations unies et considère que le processus de révision du Conseil des droits de l’homme devrait conduire à la consolidation d’une coexistence saine en termes d’universalité ».
Le chef de la délégation équato-guinéenne a aussi fait cas de la situation sanitaire du pays liée à l’épidémie de la maladie à virus de Marburg.