Conseil de sécurité de l’ONU : La Sierra Leone, candidate, en offensive diplomatique auprès du Gabon
La Sierra Leone veut briguer un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Le pays mobilise ses pairs africains pour la cause. A cet effet, le président Siéra léonais Julius Maada Bio a donc rencontré, sur sa demande, son homologue Gabonais, Ali Bongo Ondimba le samedi 18 février 2023 à Addis Abeba en marge du 36ème sommet de l’UA.
« Le Président de la République de Sierra Leone a sollicité́ le soutien du président Ali Bongo Ondimba pour la candidature de son pays au siège de membre non permanent du Conseil de sécurité́ des Nations Unies au titre de l’année 2024-2025 dont les élections sont prévues en juin 2023 », informe la présidence gabonaise à travers un communiqué, rapporte lalibreville.com
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Le Gabon siège au conseil de sécurité de l’ONU depuis le 1er janvier 2022 et y reste comme non-permanent jusqu’au 31 décembre 2023. Très influent sur la scène internationale, le Gabon détient la clé pour faire gagner son candidat de choix, rassure la presse nationale. Lui, « a su s’imposer malgré les manœuvres du chef de l’Etat RD congolais, Félix Tshisekedi, qui présidait à l’époque l’Union Africaine et qui avait tenté d’imposer la candidature de son propre pays », rappelle le web média. Ajoutant, que « Ces dernières années, le Gabon a gagné en puissance sur la scène diplomatique à la faveur notamment de la montée des préoccupations liées au climat. En la matière, grâce à sa politique particulièrement exemplaire de protection de la forêt, le pays est considéré comme « stratégique ».
Composition anachronique et injuste
Le Conseil de sécurité de l’ONU est compétent au premier chef pour constater l’existence d’une menace contre la paix ou d’un acte d’agression. Il a la principale mission de la préservation de la paix. Cinq membres permanents le composent : Grande Bretagne, USA, France, Chine et Russie. Cette liste laisse apparaitre une injustice flagrante : aucun pays africain n’y figure. Sa composition qui date de la fin de la Seconde guerre mondiale, est donc anachronique et ne prend pas en compte la percée de nouvelles nations émergentes.
Depuis le secrétaire général ghanéen, Koffi Anan, sa refonte est de plus en plus souhaitée. La réforme reste étouffée par les pays membres permanents, les Etats-Unis en tête, qui disposent du droit de véto.