Transition énergétique et démagogie des pays développés : Obiang Nguema Mbasogo sans langue de bois au sommet États-Unis-Afrique
La première sortie internationale d’Obiang Nguema Mbasogo, après son investiture pour un 6ème mandat n’est pas passée inaperçue.
Lors du Sommet Etats-Unis-Afrique tenu du 13 au 15 décembre à Washington, le chef de l’Etat équato-guinéen a dénoncé, quitte à faire des mécontents, la démagogie éhontée des grandes puissances en matière de transition énergétique.
Déjà, c’est une frustration légitime que les pays africains qui polluent très peu la planète, soient les plus victimes des changements climatiques.
En effet, 17 des 20 pays les plus vulnérables au changement climatique, se trouvent en Afrique. Pendant ce temps, les sommets s’enchaînent, presque inutilement sans que les plus grands pollueurs n’honorent leurs engagements.
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«En parlant de transition énergétique, rappelons que ce sont déjà 27 sommets que la communauté internationale a tenus, depuis la première conférence qui s’est tenue à Berlin en 1995, sans que les engagements pris soient tenus par les pays développés », a dénoncé Obiang Nguema Mbasogo.
Toutefois, a-t-il ajouté, « nous saluons la création d’un fonds spécifique pour aider les pays en développement à répondre aux pertes et dommages », rapporte le journal local Real equatorial guinea.
Le chef de l’Etat parlait ainsi, mardi 13 décembre 2022 lors de l’une des sessions du sommet des dirigeants États-Unis-Afrique animé par le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Obiang Nguema Mbasogo, rapporte le média Real equatorial guinea, « a également souligné, à propos de l’importance de l’Afrique pour les énergies renouvelables, que « nous sommes convaincus qu’avec le vif désir si nous sauvons notre planète, l’Afrique sera en mesure d’offrir une plate-forme idéale pour les innovations qui pourraient accroître l’adoption et la durabilité des énergies renouvelables à l’avenir ».
La Guinée équatoriale s’est engagée à réduire les émissions de 35% d’ici 2030.