Tchad : premier procès lié aux manifestations du 20 octobre, 11 personnes à la barre
Le premier procès des personnes interpellées dans le cadre des manifestations qui ont eu lieu le 20 octobre dernier au Tchad s’est ouvert ce mardi 15 novembre. Au total 11 personnes ont comparu devant le tribunal d’instance de Mongo dans le centre-sud du pays.
Les prévenus sont accusés d’attroupement non armé et rébellion. Sur les 12 manifestants mis aux arrêts à Mongo dans la province du Guera, 11 ont été finalement jugés. Ils font partie des personnes sorties dans les rues le 20 octobre au matin, pour manifester contre la prolongation de la période de transition, en réponse à l’appel de l’opposition.
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A en croire RFI, au terme du procès, six d’entre eux ont été relaxés, car n’étant pas mêlés aux événements du 20 octobre. Les 5 autres ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis.
Pour rappel, au lendemain du dialogue national inclusif organisé par le président de la transition le Général Mahamat Déby Itno, l’opposition a appelé les populations à manifester dans tout le pays. Ces manifestations sanglantes ont fait près de 50 morts et 300 blessés d’après le bilan des autorités tchadiennes. Cependant, aucun décès n’a été recensé dans chef-lieu provincial du Guéra.
« 621 personnes » ont été auditionnées à la prison de haute sécurité de Koro Toro le 11 novembre dernier dans le Nord du pays, selon le ministre de la justice. Dans les autres villes du pays, notamment la capitale N’djamena, les manifestants arrêtés attendent d’être jugés.