Production laitière : Le Cameroun réceptionne une deuxième vague de 165 vaches montbéliardes importées de France
Dans le cadre du projet de développement de l’élevage (Prodel) financé par la Banque Mondiale, 165 vaches laitières de race montbéliarde en provenance de la France ont atterri au Cameroun, mercredi 11 janvier 2023 au titre de la deuxième.
Les vaches ont été réceptionnées à l’aéroport de Garoua par le ministre des Pêches, de l’élevage et des industries animales (Minepia). La station d’élevage de Lougouré, dans le département du Mayo-loutsi, constitue leur destination, où elles seront d’abord acclimatées.
La première vague de vaches importées remonte à l’année 2020. Une troisième, prévue au 22 janvier 2023, portera à 495 le nombre de vaches de cette race accueillies au Cameroun, annonce le journal EcoMatin.
Le pays d’Afrique centrale dirigé par Paul Biya a opté pour les vaches montbéliardes du fait de leurs hautes performances. « La production moyenne journalière d’une vache montbéliarde est évaluée à 30 litres soit 5 fois plus que les races camerounaises qui est de 6 litres », indique EcoMatin.
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Combler le gap
Chaque année, le Cameroun connaît un déficit en lait d’environ 120 000 tonnes. Pour combler ce gap, il se tourne vers l’importation qui lui coûte plus de 30 milliards de Fcfa par an. Le Projet de développement de l’élevage (Prodel) vise donc à booster la productivité des systèmes de production ciblés, la commercialisation de leurs produits pour des bénéficiaires sélectionnés et apporter une réponse immédiate et effective en cas de crise ou d’urgence éligible.
Le Prodel dure 6 ans. La Banque mondiale le finance à hauteur de 134,15 millions de dollars soit environ 78,4 milliards FCFA. « Selon le pointage effectué au mois de mars 2020, 100 millions de dollars soit 58,5 milliards FCFA ont déjà été engagés et investis pour renforcer les chaînes de valeurs dans les filières volaille, bœuf, chèvre, mouton, lait et miel. De façon globale, le Prodel concerne les filières poulet de chair, miel, porcine, petits ruminants, bovine et laitière », précise le journal.
