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7 juillet 2024
Politique

Mise à la retraite de Danièle Darlan : ridicule sortie de dépit du barreau centrafricain, un combat perdu d’avance 

Mise en retraite de Danièle Darlan : ridicule sortie de dépit du barreau centrafricain, un combat perdu d’avance 

Selon le barreau centrafricain, la mise à la retraite de Danièle Darlan, ex-présidente de la Cour constitutionnelle est illégale et anticonstitutionnelle. Une opinion qui offusque lorsqu’on connaît les vraies raisons de la décision du président Faustin-Archange Touadéra.

Le 24 octobre dernier par décret présidentiel, le président Faustin-Archange Touadéra a mis fin aux fonctions de la présidente de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan, pour « empêchement définitif » à la suite de sa mise à la retraite de la fonction publique. Depuis, on assiste à une série de polémiques tendant à jeter de l’approche sur le président de la République qui n’a fait que se référer aux prescriptions constitutionnelles.

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Il s’est notamment appuyé sur l’article 100 de la Constitution qui énonce les trois cas possibles de remplacement d’un juge constitutionnel : le décès du juge constitutionnel, la démission du juge constitutionnel et l’empêchement définitif de celui-ci. Dans le cas de Danièle Darlan, il s’agit bel et bien d’un empêchement définitif.

En effet, elle présidait la haute juridiction en tant que représentante des enseignants du supérieur en droit constitutionnel. Or ayant été mise à la retraite à l’âge de 70 ans, elle se retrouvait alors dans une situation d’illégalité. D’où l’opportunité de son remplacement.
Me Emile Bizon, bâtonnier de l’ordre des avocats de Centrafrique est censé connaître les textes puisqu’il est un juriste de haut niveau. C’est dommage que ce soit des personnalités de son rang qui émette de tels jugement.
Le président Faustin-Archange Touadéra demeure serein et inébranlable face à toute tentative d’intimidation orchestrée par les individus qui continuent de contester cette décision qui est tout à fait conforme à la constitution de la République centrafricaine.

A tout prendre, la sortie du barreau est inopportune et frise le ridicule.

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