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30 octobre 2024
Politique

Le Tchad, seul candidat potentiel à rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES)

Le Tchad, seul candidat potentiel à rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES)

Selon les informations circulant en marge du sommet des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui s’est tenu à Niamey du 5 au 6 juillet 2024, le Tchad serait le seul pays susceptible de rejoindre l’organisation dans un avenir proche.

Cette perspective d’élargissement de l’AES fait suite à l’exclusion du Mali, de la Burkina Faso et de la Guinée, prononcée en septembre 2022 en raison des coups d’État militaires survenus dans ces pays.
Conditions d’adhésion : respect des principes démocratiques et lutte contre le terrorisme

Pour intégrer l’AES, le Tchad devrait répondre à plusieurs conditions, notamment le respect des principes démocratiques et l’engagement actif dans la lutte contre le terrorisme et les groupes armés non étatiques qui sévissent dans la région du Sahel.

Le président nigérien Mohamed Bazoum, président en exercice de l’AES, a indiqué que l’organisation était « ouverte » à l’adhésion d’autres pays du Sahel, à condition qu’ils respectent les critères requis.
Un sommet marqué par l’absence du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée
Le sommet de Niamey a été marqué par l’absence des chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée, pays suspendus de l’AES. Les dirigeants des trois pays ont été représentés par leurs ministres des Affaires étrangères.

Les chefs d’État ont réaffirmé leur engagement à lutter contre le terrorisme et à promouvoir la paix et la sécurité dans la région du Sahel. Ils ont également appelé à la communauté internationale à intensifier son soutien aux pays du Sahel dans leurs efforts de développement.

L’avenir de l’AES : vers un renforcement de la coopération régionale ?

L’adhésion potentielle du Tchad à l’AES pourrait contribuer à renforcer la coopération régionale dans la lutte contre le terrorisme et à promouvoir la stabilité dans la région du Sahel.
Cependant, le respect des principes démocratiques et des droits humains reste un défi majeur pour les pays membres de l’organisation. L’AES devra également relever le défi de mobiliser des ressources suffisantes pour financer ses programmes de développement et de sécurité.
En conclusion, l’élargissement potentiel de l’AES au Tchad constitue une étape importante pour l’organisation. Cependant, de nombreux défis restent à relever pour que l’AES puisse jouer un rôle efficace dans la promotion de la paix, de la sécurité et du développement dans la région du Sahel.

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