Le Tchad envisage de se retirer de la Force Mixte Multinationale
Face à l’intensification des attaques de Boko Haram dans la région du lac Tchad, le Tchad envisage de se retirer de la Force Mixte Multinationale (FMM).
Cette décision, annoncée le 3 novembre 2024 par la présidence tchadienne, fait suite à une visite du président Mahamat Idriss Déby Itno sur le théâtre des opérations, où il a constaté l’ampleur des dégâts causés par les terroristes.
Le chef de l’État a lancé l’opération Haskanite, visant à traquer et à neutraliser les éléments de Boko Haram responsables de l’attaque. Il a également ordonné une réorganisation des Forces de Défense et de Sécurité tchadiennes afin de renforcer leur capacité à répondre aux menaces terroristes.
Les raisons de ce retrait envisagé
La décision du Tchad est motivée par le constat d’une absence de mutualisation des efforts au sein de la FMM. Selon les autorités tchadiennes, la force multinationale ne parvient pas à lutter efficacement contre Boko Haram, ce qui met en péril la sécurité de la région.
Les enjeux de cette décision
Le retrait du Tchad de la FMM pourrait avoir des conséquences importantes sur la lutte contre le terrorisme dans la région du lac Tchad. D’une part, il pourrait affaiblir la capacité de la force multinationale à mener des opérations conjointes. D’autre part, il pourrait inciter d’autres pays membres à remettre en question leur engagement au sein de la FMM.
Cette décision souligne également la nécessité d’une réévaluation de la stratégie régionale de lutte contre Boko Haram. Les pays de la région doivent renforcer leur coopération et coordonner leurs efforts pour faire face à cette menace commune.