Guinée équatoriale : l’opposant Andrés Esono Ondó doute des résultats confirmés par la Cour, Obiang imperturbable
Andrés Esono Ondó tient parole. L’opposant qui avait promis ne pas reconnaître Obiang Nguema en cas de victoire, ne démord pas effectivement. Alors que la Cour constitutionnelle a déclaré Obiang Nguema Mbasogo définitivement réélu pour un sixième mandant, mercredi 30 novembre 2022, le candidat de la Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) est monté au créneau.
L’homme remet en cause les résultats proclamés d’abord par le Conseil national électoral, puis validés par la Cour constitutionnelle. Le cas qui l’intéresse particulièrement, est celui du district d’Añisok, sa ville natale. Il affirme y avoir implanté son parti politique. Dans cette localité, son parti a d’ailleurs présenté toutes les listes possibles avec ses militants, ses cousins et neveux, qui ont soutenu sa campagne électorale et voté. Pourtant, aucun suffrage exprimé n’a été en sa faveur, selon les résultats officiels.
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« Est-ce que cela rentre dans un esprit sain que le CPDS a implanté à Añisok, ma ville et où nous avons présenté toutes les listes possibles avec nos militants, mes cousins et neveux soutenant notre campagne et votant, avec nos intervenants, le CPDS j’insiste, a obtenu « 0 voix » ? », s’est interrogé Esono Ondó sur son compte Twitter officiel cité par realequatorialguinea.com/.
« Par cette question, le leader du CPDS exprime une nouvelle fois son désaccord avec les résultats obtenus aux élections présidentielles, législatives et municipales tenues le 20 novembre et dans lesquelles son parti politique n’a remporté aucun siège et tous ont été portés par le PDGE et sa Coalition électorale », commente le journal ‘’Real equatorial guinea’’.
La Cour constitutionnelle a tenu mercredi au siège du Sénat à Malabo, la cérémonie de validation des résultats des dernières élections présidentielles, sénatoriales, législatives et municipales en Guinée équatoriale. Les élections se sont déroulées dans une bonne ambiance, et ont été « transparentes, depuis les processus de vote, la collecte des bulletins jusqu’à la publication des scrutins », a déclaré Nzambi Nlonga, président de la Cour.
