
Douala — Abuja — Bangui.
Panafricaniste, philanthrope et chef d’entreprise, Émile Parfait Simb est considéré comme l’un des piliers de la cryptomonnaie en Afrique. Mais derrière cette ascension se cache une réalité complexe : son nom dérange, ses initiatives bousculent, et ses projets se heurtent à des résistances que ses soutiens jugent liées aux intérêts économiques français.
Liyeplimal : une initiative africaine qui se réinvente
Le programme Liyeplimal, lancé par M. Simb, a pendant plusieurs années permis à ses investisseurs de recevoir régulièrement des dividendes fixes mensuels. Contrairement aux rumeurs, Liyeplimal n’a jamais fermé et ne fermera jamais. C’est son modèle économique qui a évolué : d’une plateforme d’investissement collectif vers une véritable plateforme de cryptomonnaie reposant sur son propre token, le Limocoin, aujourd’hui coté sur des plateformes d’échange de renommée internationale telles que MEXC, LBank, LATOKEN et Coinstore.
« Je n’ai jamais cessé de vouloir honorer mes engagements envers mes investisseurs. Nous avons simplement adapté le modèle pour garantir une transparence totale : désormais, chacun peut suivre en temps réel la fluctuation de ses tokens sur le marché international », explique M. Simb.
L’ombre d’une stratégie extérieure

Ses partisans dénoncent l’arrivée d’une plateforme asiatique adoubée par la France, profitant du même vide juridique que Liyeplimal, mais utilisée pour marginaliser et affaiblir les initiatives africaines.
« On ne pardonne pas à un Africain de montrer la voie. Si les mêmes idées venaient de l’Occident, elles seraient applaudies. J’ai refusé de servir des intérêts étrangers, et c’est cela qui dérange », souligne M. Simb.
Un combat pour la souveraineté monétaire africaine
Pour l’entrepreneur camerounais, la cryptomonnaie n’est pas un simple produit spéculatif, mais un instrument de libération :
« La blockchain n’est pas une mode, c’est une question de souveraineté. Tant que nos pays n’auront pas leur propre monnaie, ils resteront dépendants. La crypto est un moyen pour l’Afrique de prendre son destin en main. »
Un leader aux multiples engagements
- Fondateur du premier centre linguistique russe en Afrique (Cameroun), formant fonctionnaires et étudiants.
- Promoteur de projets immobiliers, agroalimentaires et BTP, employant plus de 1 000 jeunes Africains.
- Auteur de deux livres destinés à la jeunesse africaine, dont D’enseignant vacataire à crypto millionnaire, dédicacé en 2021 par le président Touadéra.
- Philanthrope, ayant financé des centres de santé et des bourses d’études.
Un symbole pour la jeunesse africaine
Malgré les critiques et polémiques, Émile Parfait Simb reste une figure marquante de l’innovation africaine. Ses soutiens dénoncent un « acharnement » orchestré pour freiner une dynamique qui pourrait remettre en cause le franc CFA et fragiliser certains intérêts extérieurs.
« Mon combat est simple : montrer à la jeunesse africaine qu’il est possible de partir de zéro et de devenir acteur du changement. Mais il faut travailler dur, intelligemment, et croire en notre propre avenir. »
