Crise à Goma : le président Tshisekedi annonce une riposte et critique l’inaction internationale
Face à l’escalade de la violence à Goma, en République démocratique du Congo (RDC), le président Félix Tshisekedi a annoncé une « riposte vigoureuse » contre les groupes armés, notamment le M23, soutenus par le Rwanda.
Dans un discours télévisé le 29 janvier, il a exprimé sa frustration face au manque de soutien de la communauté internationale, dénonçant le silence face à la crise. Il a mis en garde contre un risque d’escalade dans la région des Grands Lacs.
Tshisekedi absent des pourparlers de paix
Le président Tshisekedi a cependant brillé par son absence lors de pourparlers régionaux visant à résoudre la crise. Le dirigeant kenyan William Ruto avait invité Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame à un sommet régional, mais le président congolais n’y a pas participé.
Pour rappel, soutenu par le Rwanda, le groupe armé M23 contrôle une grande partie de Goma. La ville est plongée dans le chaos, avec plus de 100 morts et un demi-million de déplacés depuis début janvier. Malgré les appels à la paix de l’ONU, des États-Unis, de la Chine, de l’Union européenne et de l’Angola, aucune aide militaire ou financière n’a été annoncée.
Les tensions restent élevées, et les États-Unis ont conseillé à leurs ressortissants de quitter la RDC après des manifestations violentes à Kinshasa. Le président Tshisekedi a condamné ces attaques contre les missions diplomatiques, appelant au calme et à la recherche de solutions pacifiques.