Congo : La Banque mondiale renforce ses aides budgétaires ; l’aide passe de 575 millions à 756 millions de dollars
La Banque mondiale est résolue à financer à hauteur de 756 millions de dollars soit 464,8 milliards de Fcfa, plusieurs projets en République du Congo en 2023, a-t-elle annoncé lundi 13 mars lors des travaux de la revue de la performance du portefeuille du Congo par la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas.
« Galvanisés par de tels résultats, nous élargissons le spectre de notre action et cette année 2023 marque une offensive appuyée à l’endroit de la société financière internationale du Groupe de la Banque mondiale avec laquelle nous avons entamé depuis avril 2022, les discussions en vue d’obtenir non seulement des réponses idoines au financement du PND 2022-2026, mais aussi son expertise dans les domaines du partenariat public privé et de l’amélioration du climat des affaires », a poursuivi la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.
Par rapport à 2022, cette aide est en hausse. En effet, l’année dernière, l’institution de Bretton woods avait alloué une enveloppe de 575 millions de dollars au Congo dans le cadre de la coopération économique. La Banque mondiale finance actuellement douze projets nationaux « principalement en matière de développement humain dans les domaines de la protection sociale (22%), la santé (16%), l’agriculture 13%, du numérique 13%, de l’environnement 8% », apprend EcoMatin.
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Covid-19
En plus desdits projets, la BM, ajoute EcoMatin, garantit également son soutien à la reprise économique amorcée par le Congo depuis l’année 2022, ainsi que les axes prioritaires du PND 2022-2026. « Le gouvernement congolais peut compter sur la disponibilité de la Banque mondiale à soutenir ses efforts pour lui permettre d’atteindre ses objectifs de développement » a déclaré la Représentante résidente de la BM au Congo, Korotoumou Ouattara.
Comme tous les autres Etats du monde, le Congo dirigé par Dénis Sassou-Nugesso a souffert aussi des affres de la Covid-19. En vue d’amortir les chocs de la crise financière internationale et la pandémie de Covid 19, le pays a recouru à des mesures dont le paiement de la dette intérieure, l’investissement dans le secteur gazier, ce qui a véritablement permis la reprise des activités économiques au niveau national.
« Le produit intérieur brut devrait cette année croître à 3,5 % contrairement à l’année dernière (1,5%) d’après Vincent Tsoungui Balinga, l’économiste pays pour la BM. Ce rebond de la croissance a été tiré par le secteur hors pétrole mais aussi par le regain d’investissement des plus grands producteurs de pétrole », observe EcoMatin.
