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21 novembre 2024
Société

Attaque aérienne en Centrafrique : les autorités accusent l’OTAN d’être à l’origine 

Attaque aérienne en Centrafrique : les autorités accusent l’OTAN d’être à l’origine 


La Centrafrique accuse l’OTAN d’être responsable de l’attaque perpétré dans la nuit du 27 au 28 novembre dans la région de Bossangoa. L’information a été révélée par le chef de la Communauté des officiers pour la sécurité internationale (COSI) Alexandre Ivanov.
« Une piste otanienne a été découverte dans cette attaque » a déclaré le directeur général de la COSI. En effet, dans la nuit du dimanche au lundi 28 novembre 2022, un avion non identifié a largué des explosifs dans la ville de Bossangoa dans le nord-ouest de la Centrafrique occasionnant d’importants dégâts matériels. L’appareil a ciblé la base des forces de Défense centrafricaines et de leurs alliés russes et une usine de coton.

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« L’attaque n’a pas fait de victimes, mais les autorités centrafricaines sont préoccupées étant donné l’utilisation de détonateurs M904 employés par l’Otan avec des traces d’inscriptions visibles en anglais. C’est un nouvel exemple de transfert d’armes occidentales aux terroristes par leurs soutiens » a précisé Ivanov à l’agence de presse Sputnik.
« L’attaque est une nouvelle tactique des terroristes visant l’infrastructure civile afin de causer un préjudice économique à la République centrafricaine. Nous ne savons pas encore quelles nouvelles attaques ils préparent, mais nous renforçons la sécurité. La Centrafrique va bientôt fêter la Journée de la république et tout porte à croire que l’attaque terroriste a eu lieu en prévision de cette fête. De concert avec les forces de sécurité centrafricaines nous ferons tout pour qu’elle se déroule sans accidents » a-t-il renchéri.

La COSI est une force spéciale qui collabore avec les forces militaires centrafricaines. Elle a aidé à déloger les rebelles de plusieurs villes du pays. Elle a fait l’objet de nombreuses critiques des pays occidentaux, notamment la France qui a rapatrié tous ses éléments du pas après des années de présence sans grand impact ».

Cette piste semble écarter celle tchadienne. En effet les relations sont tendues entre Bangui et N’Djamena ces dernières années. Les deux pays s’accusent mutuellement de laisser des groupes armés utiliser leur territoire et de commettre des forfaits. Par ailleurs, le Tchad est situé à proximité du nord de Bossangoa, la ville ciblée par l’attaque

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