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28 septembre 2024
Politique

Animation de la vie politique : Le Gabon compte 101 partis politiques légalement reconnus, dont 85 de l’opposition ; des voix dénoncent une inutile « légalisation massive »

Animation de la vie politique : Le Gabon compte 101 partis politiques légalement reconnus, dont 85 de l’opposition ; des voix dénoncent une inutile « légalisation massive »

Au Gabon, le ministère de l’Intérieur a dévoilé, lundi 6 février 2023, la liste actualisée des partis politiques légalement reconnus. Ils sont au nombre de 101, rapporte Gabonreview, un site d’actualités local.

Parmi eux, 2/3 se réclament de l’opposition, soit plus de 85, à en croire Jean Valentin Leyama qui a rendu public le document sur sa page Facebook 7 février 2023, précise le web média.
Au sein de la classe politique, ce chiffre ne réjouit pas. Certains dénoncent une «légalisation massive» inutile de partis politiques. Telle est, en tout cas, l’opinion du secrétaire exécutif du parti RÉAGIR. Ce dernier se rappelle qu’«en septembre 2022, le nombre de partis politiques légalisés était de 74». Il doute alors que cette prolifération de partis serve réellement à l’avancement du processus démocratique au Gabon, indique Gabonreview.

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Trop de partis politiques, peu d’électeurs

101 partis politiques, c’est beaucoup trop dans un pays de moins de trois millions de populations, dont seulement 813 000 électeurs si on considère la présidentielle de 2016.

«C’est le pouvoir qui est l’acteur principal de la prolifération des partis politiques, en utilisant la légalisation massive comme une variable d’ajustement. Combien sont représentatifs, parmi cette kyrielle de formations politiques qui n’ont de sièges que le numéro de portable du leader et, d’un scrutin à un autre, invariablement ne prennent part à aucune élection, même locale ? (…) Si la prolifération des partis politiques n’arrangeait pas les affaires du Pouvoir, il en aurait déjà mis de l’ordre en retirant les récépissés à plusieurs d’entre eux. Par l’application pure et simple de la loi en matière de conditions de fonctionnement (absence de sièges, non tenue des congrès statutaires)», critique l’opposant Jean Valentin Leyama.
Il propose en lieu et place, que les partis soient regroupés par «couloirs idéologiques» : les libéraux, ultralibéraux et nationalistes d’un côté, et socio-démocrates, écologistes, radicaux de l’autre.

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