Premier trimestre 2023 : Les chefs d’entreprise des pays membres de la BEAC s’attendent à une régression de l’activité économique
Une « régression de l’activité économique » est possible au premier trimestre de l’année 2023”. C’est du moins ce que anticipent les chefs d’entreprise d’Afrique centrale, révèle l’enquête de conjoncture publiée jeudi 12 janvier 2023 par les services de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
Cette situation devrait advenir du fait de l’activité pétrolière en recul et d’une demande intérieure atone.
« Les managers de la zone se disant confrontés à des défis liés aux circuits d’approvisionnement domestiques et internationaux, aux aléas climatiques ainsi qu’aux problèmes infrastructurels et réglementaires», appuie Tchadinfos.
Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine
Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android
Pour iOS
https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145
Ce site d’information tchadien s’appuie les confidences de la BEAC, la banque centrale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), qui regroupe le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.
L’enquête de conjoncture donne également un aperçu de la situation de l’économie par secteur. Ainsi, les projections, le secteur primaire devrait être grevé par les activités pétrolières et gazières et la production agricole vivrière au premier trimestre 2023, dévoile le web média.
Le secteur secondaire devrait également afficher des performances contrastées, marquées par un repli attendu de l’activité brassicole et des perspectives nuancées des huileries et minoteries, ajoute-t-il.
Enfin, on s’attend à ce que les performances du secteur tertiaire « seront contrastées, avec les télécommunications et le transport ferroviaire toujours sur des tendances haussières et une activité de commerce et d’hôtellerie-restauration en berne, en lien principalement avec une demande intérieure en perte de vitesse ».
Au-delà de l’espace CEMAC, toute l’économie mondiale est éprouvée par la crise sanitaire liée au coronavirus et maintenant l’opération spéciale russe en Ukraine.
